samedi 26 mai 2012

Dodos

Bon.

Long time no see comme on dit.

Par où commencer...

Reprenons. Janvier. Dernière Minute homesick. Pas de danger, ça a fini par passer. Mais côté travail, c'était pas top. Pas de stress égale malheureusement pas trop de responsabilités. Et après près d'un an, ça devient pesant. Alors j'ai commencé à appliquer ailleurs. Avec un cv comme le mien (lire ici : pas énormément d'expérience sur papier) c'était quasi impossible d'accéder à un poste de chargée de projet, sans repasser par une autre année en coordination dans une autre boîte...

Pendant ce temps ma compagnie veut me garder, me fait entrevoir la possibilité d'une promotion si je reste... Alors on discute, sans jamais vraiment entrer dans les détails... Et pendant ce temps, M. Jets et moi on commence à magasiner les condos.

Jusqu'en mars.

Un certain jeudi soir, au début du mois, je fais un rêve. Je rêve que mon ancienne compagnie à Montréal me demande de revenir. Le matin même, alors que je suis tout bonnement en train de regarder Ricardo & Friends sur mon elliptique au gym, M. CG me texte. Texte texte, jase jase, on prend de nos nouvelles. Je lui raconte mon rêve, on en convient que c'est le destin : ils recrutent des chargés de projet en ce moment. Mais là c'est bien beau tout ça, mais je peux rien faire avant d'en parler à M. Jets...

Hummmmmm... Quossé je fais...

Alors je parle à M. Jets vendredi soir. J'ai commencé par : "Là j'aimerais que tu gardes l'esprit ouvert"... Et je lui ai expliqué. Que mon travail me manquait. Que j'aurais une possibilité à Montréal. Un meilleur poste. Un meilleur salaire.

Le. Choc.

Il était pas préparé à ça. Mais tout de même, le lendemain matin, il me dit que je peux voir si ça pourrait fonctionner. Texte M. CG, qui me dit qu'il parle à la RH lundi. 15 minutes plus tard il me re-texte, me dit qu'il était trop excité et qu'il l'a appelée tout de suite. Et qu'elle me reviendrait avec une proposition lundi. 

Ce qu'elle fit. Négocie un brin, en 2 emails c'est fait, ils acceptent mes conditions. Alors je commence à négocier avec la compagnie de Vancouver. Leur parle de l'offre de Montreal. Vraiment bonne. Je sais pas s'ils pensaient que je bluffais, mais ils ont dit ne pas être capable d'accoter. Mais vraiment pas. Genre qu'en lisant leur offre, j'en étais presque insultée. 

Alors après maintes et maintes discussions avec M. Jets, j'ai accepté l'offre de Montréal. Appelle Maman, Papa. Choc. Encore. Beau choc par contre. Appelle la famille, texte les amis. Ça y est, c'est officiel. I'm coming back home.

Mi-avril M. Jets et moi on débarque à Dorval. On visite des maisons toute la fin de semaine. M. Jets repart le lundi soir, pour terminer à son travail et revenir pour de bon le 31 mai. Visite, fais une offre, négocie, inspecte, tente de renégocier, annule l'offre. Tout ça en une semaine. Merde. À son retour début juin, on recommencera. Bon. On va s'en remettre.

Puis une semaine plus tard j'ai recommencé à travailler.

Le. Fucking. Bonheur.

C'est comme retourner à la maison. Y'a beau avoir des gens plus là, des nouveaux, je me sens comme si j'étais jamais partie. Mes journées passent vite. J'adore.

Je suis passée de "Merde. Il est JUSTE 2h" à "Merde. Il est DÉJÀ 2h". Ça fait du bien !

La gang de Vancouver me manque. La job ne me manque pas, mais les gens oui. Une belle équipe. M. Ginger, roux et chef du département de profession, m'avait déjà raconté qu'il n'engageait pas que des gens compétents, mais qu'il s'assurait aussi qu'ils allaient bien fitter dans l'équipe.

Mission accomplie M. Ginger.

Alors tout ça pour dire que je suis en vie, que je vais bien et que je m'ennuie de mon chum. 

5 dodos. Et il est la. Pour de bon.