vendredi 20 janvier 2012

Homesick

De retour depuis dimanche...

J'ai passé de super belles vacances, j'ai passé du bon temps en famille, mangé P-L-E-I-N de bouffe...

J'ai eu une belle surprise aussi. J'ai revu Miss P. Je suis allée visiter la gang de mon ancienne job. Et elle était là. On s'est prise dans nos bras, sans rien dire. Tsé le genre de calin un peu plus fort et un peu plus long que la moyenne... Puis on s'est reparlé un peu. Comme dans le bon vieux temps. Devant la porte d'entrée. Devant une clope. Puis on s'est envoyé des emails. Puis je l'ai invitée à souper dans ma famille, comme je l'aurais fait avant. Comme mon père a dit, tout le monde était là : son gendre (M. Jets) et son ex-brue (Miss P, gros inside familial qui date de la période où on partageait le même lit toutes les deux).

Pis là j'ai le mal du pays.

Que je suis retournée à mon ancienne job, VP a regardé ma passe "invité" que j'avais dans le cou pour pouvoir rentrer dans la salle de production et m'as dit : "Donc la tu vas m'enlever ça là, tu reviens-tu ?".

"Crap. Tente moi pas calisse" que j'me suis dit à moi même.

Mais à la place j'ai pointé M. Jets qui m'accompagnait et j'ai dit que je reviendrais pas tout de suite finalement.

Et j'ai annoncé la nouvelle à mes parents. Que j'allais rester plus longtemps. Que M. Jets et moi on allait regarder pour acheter un condo ensemble cet été. On s'entend qu'ils sont pas caves. On s'entend qu'ils savaient. Mais pareille. Là c'est officiel. Même mon char est à vendre. Plus officiel que ça tu déroules quasiment le tapis rouge.

Je m'ennuie pas de Montréal. J'étais contente d'y retourner, mais je préfères Vancouver de beaucoup. Mais là j'ai de la peine pour mes parents. Quand je suis partie l'année dernière j'étais juste contente. Je savais que j'allais revenir un an plus tard. En fait je le pensais.

Mais là je sais pas quand je vais revenir. C'est ça qui est dur. J'ai aussi l'impression de trahïr mon père. Parce qu'au fond, je pense qu'il avait encore espoir de me voir revenir en avril.

Je l'aime mon chum. S'il était pas là, je planifierais déjà mon retour. Pas que j'aime pas Vancouver ou même ma vie ici.

Mais en même temps, en ce moment je lui en veux. En silence, sans rien dire, je m'en veux. De l'aimer. Assez pour rester. Même si ça me fait pleurer. Même si ça fait pleurer ma mère. Même si ça fait pleurer mon père...