Mis à part un billet rapide en avril, on s'est laissé en quelque part en 2014 au milieu d'un séjour de ma belle-mère qui nous visitait des Prairies. Un an plus tard, elle nous visite fucking régulièrement parce qu'elle est déménagée à Montréal pour se rapprocher de son fils maintenant unique. Y'a des jours où c'est pratique d'avoir une gardienne à 3 minutes à pied de chez nous, mais y'a des jours ou c'est quand même lourd de la voir retontir (trop) souvent à la maison. On s'adapte à tout j'pense. On va se laisser le temps.
On s'est laissé vers la fin de mon congé de maternité que j'avais étiré pour passer le plus de temps possible avec Jets Jr. D'la mauvaise herbe sur 2 pattes j'vous dit pas, il pousse plus vite que son ombre. J'ai eu la chance de rester deux mois de plus à la maison, question de le laisser grandir le plus possible avant qu'il ne commence la garderie à temps pour mon retour au travail.
On s'est laissé avant qu'une envie d'olives trop intense ne se fasse sentir. Avant que 4 jours avant mon retour au travail, une deuxième ligne rose n'apparaisse sur un p'tit bâton blanc. Ah ben, mon retour au travail ne sera pas trop long au fond.
On s'est laissé alors que nous n'étions que 3, avant que je devienne la maman d'une petite fille. Ma mini Dernière Minute qui est arrivée pile poil le jour de sa date prévue et qui est déjà 1000 fois plus ponctuelle que sa mère.
On s'est laissé v'là trop longtemps parce que le temps passe incroyablement vite. Parce que les journées sont trop courtes et parce que les minutes m'ont filé entre les doigts. Parce que par manque d'inspiration, j'ai commencé plusieurs billets que je n'ai jamais réussi à terminer. Parce que j'ai commencé à écrire ailleurs aussi, sur internet, sous mon vrai nom.
Mais ici, c'est chez nous. Et c'est toujours bon de revenir à la maison.