lundi 3 janvier 2011

Bilan 2010

2010... Un grosse année je crois, avec le recul encore plus que j'aurais pensé...
C'est certain qu'ici il y a des choses que j'ai oublié, mais c'est le principal.

Janvier :
Je recommence a travailler le sourire au lèvres après mes vacances de Noël. Beaucoup de travail, a ce moment je suis encore assistante dans la boîte. J'attendais des nouvelles de mon patron pour une possible promotion, que j'ai eu a la fin du mois. Coté famille tout allait bien, cote amour aussi. Je travaillais encore les fins de semaine. Et c'est en janvier que j'ai acheté ma première voiture neuve (que j'adore encore aujourd'hui). Vers la fin du mois j'apprends aussi que je suis accusée de délit de fuite matériel (constat d'infraction d'environ 300$ + 9 points qui me pendent au nez) Honnêtement, je n'ai jamais été aussi stressée de toute ma vie. Se faire lire ses droits par un policier (aussi mignon soit-il) avant de se faire interroger... pire expérience de vie. J'ai passé l'année 2010 super stressée, en grande partie à cause de cette accusation.

Février :
Je commence dans mon nouveau poste de coordonatrice... et j'adore ! Autant je trouve ça difficile, je suis super motivée. J'ai tout à prouver, alors je commence à me donner à fond... Mes semaines de 70-80 heures commencent alors... Mais ça me va. N'ayant pas vraiment de maison, mon copain étant loin, la boîte est un peu devenue ma maison, ma famille. Et ça m'allait très bien. C'est aussi à ce moment que j'ai été en voyage avec M. Geek, voyage que j'avais gagné vers la fin de 2009. Direction les Jeux Olympiques de Vancouver (là ou j'ai eu le coup de foudre pour la ville, depuis ce temps je rêve d'y retourner). On a passé une belle fin de semaine, en amoureux, comme ça nous arrivait trop rarement.

Mars :
Travail travail travail ! Je n'ai pas de souvenir particulier de ce mois. Je travaille encore les weekend, je crois que je n'étais pas encore trop fatiguée de mes deux emplois.

Avril :
Euh... travail travail travail (bis) ? Je finis de payer ma voiture, une grande réussite pour moi, j'en étais super fière. Côté coeur, M. Geek et moi prenons la décision commune de nous séparer... On s'était pris pour acquis, et l'amour était moins fort je crois. Je me souviens de la discussion, que j'avais amorcé. Et on a pris la décision d'arrêter. Je me souviens très bien du lendemain matin... Même si c'était ce que je voulais, j'étais démolie. Quelques jours plus tard je demandais à M. Geek qu'on se donne une deuxième chance... et il refusait. Selon lui, avec la distance qui nous séparait, ça ne servait à rien. J'acceptais sa décision, mais avec beaucoup de colère, honnêtement. Je lui en voulais, selon moi une relation de 5 ans, ça méritait une deuxième chance. Finalement, après quelques jours il a finalement changé d'idée. On s'était dit qu'on allait essayer plus fort, ce qu'on a fait :)

Mai :
Au travail, je crois que je commence à sentir la fatigue accumulée, mais j'aime toujours autant ça. Par contre le weekend, j'ai de plus en plus de difficulté à récupérer, puisque je travaille aussi. Je me souviens des migraines que j'ai chaque samedi et dimanche... Mon corps me parle, et comme de raison, je refuse de l'écouter ! Et je rends visite à M. Geek, je lui fait la surprise. Je me souviens qu'on avait passé de beaux moments.

Juin :
Je suis épuiséee... et mon patron le voit bien. Il m'offre de prendre une semaine de vacances, que j'accepte. Je me souviens être partie en sachant que la personne qui allait me remplacer (ma supérieure immédiate) allait... comment dire... en chier. Pendant mon congé c'était bien, je suis allée voir M. Geek pour la semaine. Et puis je suis revenue travailler le vendredi, c'était la merde au bureau. Je me souviens de mon patron qui me prend dans ses bras a mon retour. J'avoue, c'était bon pour l'égo. Mauvais pour le reste, mais super pour l'égo. À la fin du mois je demande une augmentation, je n'en peux plus. Je l'obtiens, et ça me permet (enfin) de donner ma démission à mon emploi de fin de semaine.

Juillet :
Je finis mon premier projet en tant que coordo ! J'en commence un nouveau la semaine d'après, après quelques jours de congé. Et je commence à avoir ce que je n'avais pas eu depuis mes 16 ans : mes fins de semaines de congé. Un mot. M-A-G-I-Q-U-E.

Août :
Tout le monde commence à tomber en vacances au bureau... et les miennes sont à la fin du mois. Au début ça va, mais la dernière semaine... j'en peux officiellement plus. Il est temps que mon tour arrive. Je cours partout, comme une poule pas de tête, je prends tout en charge. Je pense que c'est à ce moment que je commence à en avoir marre des heures supplémentaires.

Septembre :
Après 2 supers semaines de vacances avec M. Geek, je retourne au bureau avec le sourire... et déchante en quelques heures à peine. Je frappe un mur. J'ai l'impression que rien n'a été fait pendant mon absence, je reviens dans un bordel le plus total, j'en veux aux gens qui n'ont pas assuré pendant que j'étais pas là. Je suis malheureuse, je n'en vois pas le bout. Ça se règle en partie quand je "bump" en bon québécois la chargée de projet. Je reprends un peu le contrôle du projet, on échange nos responsabilités, et je recommence un peu à respirer. C'est toujours aussi difficile, mais au moins j'ai la responsabilité de prendre les décisions, alors je n'ai plus à attendre (en vain) que les autres le fassent, c'est déjà ça...

Octobre :
Beaucoup de travail, de stress, et peu d'heures de sommeil. C'est ce dont je me souviens de mon mois d'octobre. Je me souviens aussi avoir commencé à profiter de mes weekends pour sortir, décompresser avec des amis... et de nature pas trop "sorteuse", je dois avouer que ça fait franchement du bien. Je vieillis d'une année, et je rencontre mes patrons pour une mise au point, parce que je n'en peux plus, j'ai besoin d'aide au travail. Je parle de mon poste (ils disent me considérer déjà comme chargée de projet, mais je veux le poste officiel), je demande une augmentation, je parle de mes heures en banque, etc...

Novembre :
Début du mois M. Geek prend la décision de me laisser. J'ai de la peine, beaucoup, mais contrairement à la dernière fois, je ne lui en veux aucunement. Je n'éprouve aucun sentiment de colère envers lui. Quelques jours plus tard, il me dit qu'il a fait une erreur, qu'il aimerait qu'on recommence... Mais moi, je refuse. Notre deuxième chance, on se l'est déjà donnée. Et même si je l'aime encore, un couple, ça ne doit pas être aussi fragile selon moi. Alors je commence à déplanifier ma vie. J'arrête mon processus d'achat de maison (j'allais déposer une offre d'achat dans les jours à venir). Je commence à aviser mes proches de notre séparation, ça devient de plus en plus concret. Je commence à mal dormir à ce moment-ci je crois.

On finit une 95% du projet pour la fin du mois, alors beaucoup de travail, comme d'habitude. Je passe en cours municipale pour mon accusation de délit de fuite, et je suis acquittée. Je me souviens de la sensation de "Oh mon Dieu je viens de perdre 100 livres de pression" et de mes épaules qui s'abaissent quand le verdict est tombé.

Je commence à fréquenter M. Eiffel à la fin du mois. Il me fait énormément de bien. Il est si attentionné, il me rend heureuse, honnêtement. Je me souviens avoir si bien dormi dans ses bras la première nuit ou j'ai été chez lui... je n'ai pas bougé, pas tourné, ne me suis pas réveillée en sursaut. Ça m'a fait un bien fou.

Décembre :
Je passe à un autre projet, vraiment moins gros que le dernier. Comme des vacances, mais en plus reposant (c'est ce que je m'amuse à dire à tout le monde). Je reparle à mes patrons de mes demandes, et presque tout est accepté, sauf le cas des heures en banques... et c'est à ce moment que je prends la décision de commencer à envoyer des CVs ailleurs. J'aime toujours la boîte, mais je me dis que je suis peut-être mieux de partir avant de commencer à les haïr justement...

Avec M. Eiffel ça se corse. Quelques problèmes pèsent au dessus de nos têtes, et je le sens qui commence à s'éloigner sans m'en parler. Et ça, ça me tue. Alors je lui demande de choisir : si c'est pour mal se terminer, aussi bien arrêter tout de suite. Et c'est ce qu'il choisit. Alors là, honnêtement, peine d'amour, mais une vraie. J'ai tant de peine. 2 peines d'amour en 2 mois, honnêtement, mon coeur le gère pas. Accumulé à la fatigue, au stress, aux migraines, aux insomnies des derniers mois... c'est juste trop là. J'ai envie de rien faire. J'ai envie de pleurer. La première semaine, j'arrive mal à cacher ma peine. Je vois le moins de gens possible. Je lui en veux, je m'en veux aussi. D'être tombée tête première si rapidement. De l'avoir aimé trop rapidement. De lui avoir fait confiance trop rapidement. Je me sens nulle, stupide, comme toutes celles que j'ai toujours jugé...

Je passe le 31 décembre dans ses bras, à mal dormir parce que j'ai la tête trop pleine, qui tourne tellement je suis énervée. Je suis bien avec lui, mais j'ai trop de peine. Je suis jalouse, je crois qu'il a rencontré quelqu'un d'autre et qu'il refuse de me le dire. Je n'aime pas ce que je deviens. Je pars chez moi le 1er janvier au midi et pleure toutes les larmes de mon corps. Je n'en peux plus... Je dois me détacher... Alors je me fais la promesse que ce sont les dernières que je verse pour au moins le mois de janvier. Alors pour retrouver le sourire, je commence par le fainter. C'est déjà ça... Alors quand les larmes me montent aux yeux... je souris. Ça a l'air con, mais pour moi ça fonctionne :)

Alors voilà ou j'en suis. J'ai mal, mais j'ai retrouvé là force de faire semblant que tout va bien, au moins. Je me dis que c'est un pas dans la bonne direction. Je sais qu'un matin, je vais me lever en souriant et que ce ne sera pas forcé.

Et puis je viens tout juste d'emménager avec Miss P dans notre nouvel appart pour les 7 prochains mois. On prendra soin l'une de l'autre, je le sais. Elle ose pas encore, mais je sais qu'elle me fera parler quand je serai prête. Et j'imagine que ça me fera du bien, quand le temps sera venu.

Et au final, je me dis que 2011 peut pas être pire que 2010 pour le moment...

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