C'est comme ça que je me sens dernièrement... Avec des hauts et des bas...
Mais bon. Pas le temps de me plaindre, faut je commence mes valises : M. Jets et moi on part pour Montréal demain pour 2 semaines. J'ai hâte :)
Pis je me prépare mentalement à annoncer à mes parents que je reviendrai pas en avril... Ça j'ai moins hâte...
Bisous à tous, je vous redonne des nouvelles en janvier !
mercredi 28 décembre 2011
lundi 3 octobre 2011
Se faire niaiser
Ça fait un mois environ que j'me bats contre le "dernier 5 livres".
Le FAMEUX dernier 5 livres. Criss quand c'est rendu que tu manges plus de salade que Bugs Bunny, que tu passes plus de temps au gym que Bruni Surin rien qu'avant les Olympiques pis que la balance te regarde quand même avec toute l'arrogance d'une pré-adolescente de 14 ans et trois quarts... Ben comme on dit par chez nous, ça fait chier.
Ça fait qu'hier j'me suis tannée. J'ai fait juste une heure de cardio. J'ai mangé des toasts au beurre de peanut. J'ai fait des muffins aux bananes et pépites de chocolat. Pis on a fait livrer du chinois pour souper.
J'ai probablement pris 2 livres rien qu'hier. Pis honnêtement, j'm'en fou vraiment. Pas juste "j'fais semblant de m'en foutre mais au fond j'me sens coupable".
Nah. Parce que le destin est de mon bord. Je le sais. Quand j'suis arrivée au gym a matin, la balance était brisée.
Karma's a bitch, même pour les balances faut croire.
Quin toé. C'tait a toi de pas me niaiser championne...
Le FAMEUX dernier 5 livres. Criss quand c'est rendu que tu manges plus de salade que Bugs Bunny, que tu passes plus de temps au gym que Bruni Surin rien qu'avant les Olympiques pis que la balance te regarde quand même avec toute l'arrogance d'une pré-adolescente de 14 ans et trois quarts... Ben comme on dit par chez nous, ça fait chier.
Ça fait qu'hier j'me suis tannée. J'ai fait juste une heure de cardio. J'ai mangé des toasts au beurre de peanut. J'ai fait des muffins aux bananes et pépites de chocolat. Pis on a fait livrer du chinois pour souper.
J'ai probablement pris 2 livres rien qu'hier. Pis honnêtement, j'm'en fou vraiment. Pas juste "j'fais semblant de m'en foutre mais au fond j'me sens coupable".
Nah. Parce que le destin est de mon bord. Je le sais. Quand j'suis arrivée au gym a matin, la balance était brisée.
Karma's a bitch, même pour les balances faut croire.
Quin toé. C'tait a toi de pas me niaiser championne...
mardi 30 août 2011
Moi ça me fait sourire...
Arriver a l'appart pis avoir un bouquet de fleurs pis un gâteau au chocolat qui m'attendent sur le comptoir, juste parce que M. Jets est content que j'emménage chez lui
FaceTimer une amie de Montreal parce qu'elle a une bonne nouvelle a m'annoncer, pis que la première chose qui apparaisse sur mon écran c'est son annulaire gauche portant fièrement une bague de fiançailles reçue le matin même
Rentrer dans un magasin pour acheter une ceinture, pis ressortir de la avec 1 ceinture, 1 sacoche pis 3 paires de jeans qui sont 6 tailles plus petites que quand j'ai commencé a m'entrainer il y a quelques mois
Acheter un nouveau rideau de douche avec du brun dedans, même si moi j'hais ça le brun, juste parce que lui il aime ça pis que je sais que ça va lui faire plaisir
Me souvenir que lundi prochain c'est un férié, donc fin de semaine de 3 jours qui arrive
Ce sont toutes des choses qui me sont arrivées récemment.
Certains diraient : pincez moi quelqu'un...
Moi j'y vais plutôt d'un : si y'en a un tabarnouche qui ose me pincer, j'y arrache la tête. C'tu clair ?
FaceTimer une amie de Montreal parce qu'elle a une bonne nouvelle a m'annoncer, pis que la première chose qui apparaisse sur mon écran c'est son annulaire gauche portant fièrement une bague de fiançailles reçue le matin même
Rentrer dans un magasin pour acheter une ceinture, pis ressortir de la avec 1 ceinture, 1 sacoche pis 3 paires de jeans qui sont 6 tailles plus petites que quand j'ai commencé a m'entrainer il y a quelques mois
Acheter un nouveau rideau de douche avec du brun dedans, même si moi j'hais ça le brun, juste parce que lui il aime ça pis que je sais que ça va lui faire plaisir
Me souvenir que lundi prochain c'est un férié, donc fin de semaine de 3 jours qui arrive
Ce sont toutes des choses qui me sont arrivées récemment.
Certains diraient : pincez moi quelqu'un...
Moi j'y vais plutôt d'un : si y'en a un tabarnouche qui ose me pincer, j'y arrache la tête. C'tu clair ?
vendredi 26 août 2011
Les temps changent
Tout le monde le sait, des fois juste écouter une chanson peut nous ramener plusieurs mois ou même années en arrière en une fraction de seconde. Ça ou une odeur qu'on avait presque oublié.
La semaine dernière j'ai écouté l'hiver, le bruit de la rue Rosemont, le froid sur mes joues, les mains pleines de sacs qui contenait plein de cadeaux de Noel, parce que je revenais de magasiner a McGill.
Pourtant j'étais pas la du tout. C'était l'été, Rosemont avait fait place à Smithe, il faisait au dessus de 20 dehors, et j'avais aucun sac dans mes mains. Juste un sac à dos qui contient tous mes trucs de gym.
Tout ça parce que j'ai changé ma playlist sur mon mp3. J'ai eu envie de délaisser la discographie de mon ami Vincent Vallières au profit de l'album Trauma d'Ariane Moffatt. Et BIM, pendant une seconde, dans mes oreilles, on était le 23 décembre dernier.
Un peu après j'avais senti Montreal, la salle de bain de l'appartement du bonheur quand je finissais de me préparer tôt le matin après une nuit d'insomnie. Après 6h du matin j'avais abandonné l'idée de dormir, donc j'avais décidé de prendre tout mon temps pour me préparer : douche, séchage de cheveux, défrisage de toupet, frisage du reste de ma tête et maquillage vert sur mes yeux.
Pourtant j'etais dans mon appart que je partageais avec M. Coloc, j'avais bien dormi la nuit d'avant, j'avais pris ma douche et m'étais maquillée au gym. Je finissais juste de me préparer pour aller au marché avec ma famille qui était en visite.
Tout ça parce que j'ai mis mon parfum qui me regardait sur le comptoir de la salle de bain pendant que je me brossais les dents. Et BIM, pendant une seconde, dans ma mon nez, on était le 25 février dernier.
Puis hier j'ai vu ma soeur, un email de sist envoyé à 3h du matin dans lequel elle refaisait le monde, notre monde, que je lisais le matin en me réveillant. J'étais dans mon lit, chez mes parents, et je me préparais mentalement pour une longue journée au resto.
Pourtant j'étais au bureau déjà depuis quelques heures, et ma journée s'annonçait être comme toutes les autres, occupée, mais pas à l'extreme quand même.
Tout ça parce que j'ai reçu un email de Miss P. Le message que je lisais ressemblait à tous ceux qu'on a échangé récemment : un email poli, plutôt froid, qui parle du bail de l'appartement du bonheur qui finit bientôt et de comment on s'arrange pour la caution qu'on avait payé quand on avait signé. Et BIM, pendant une seconde, dans ma mon coeur, on était en juin dernier.
Les choses changent. Pis c'est correct, c'est ça la vie.
Mais des fois c'est fou à quel point ça prend pas grand chose pour se souvenir... Autant du meilleur que du pire...
La semaine dernière j'ai écouté l'hiver, le bruit de la rue Rosemont, le froid sur mes joues, les mains pleines de sacs qui contenait plein de cadeaux de Noel, parce que je revenais de magasiner a McGill.
Pourtant j'étais pas la du tout. C'était l'été, Rosemont avait fait place à Smithe, il faisait au dessus de 20 dehors, et j'avais aucun sac dans mes mains. Juste un sac à dos qui contient tous mes trucs de gym.
Tout ça parce que j'ai changé ma playlist sur mon mp3. J'ai eu envie de délaisser la discographie de mon ami Vincent Vallières au profit de l'album Trauma d'Ariane Moffatt. Et BIM, pendant une seconde, dans mes oreilles, on était le 23 décembre dernier.
Un peu après j'avais senti Montreal, la salle de bain de l'appartement du bonheur quand je finissais de me préparer tôt le matin après une nuit d'insomnie. Après 6h du matin j'avais abandonné l'idée de dormir, donc j'avais décidé de prendre tout mon temps pour me préparer : douche, séchage de cheveux, défrisage de toupet, frisage du reste de ma tête et maquillage vert sur mes yeux.
Pourtant j'etais dans mon appart que je partageais avec M. Coloc, j'avais bien dormi la nuit d'avant, j'avais pris ma douche et m'étais maquillée au gym. Je finissais juste de me préparer pour aller au marché avec ma famille qui était en visite.
Tout ça parce que j'ai mis mon parfum qui me regardait sur le comptoir de la salle de bain pendant que je me brossais les dents. Et BIM, pendant une seconde, dans ma mon nez, on était le 25 février dernier.
Puis hier j'ai vu ma soeur, un email de sist envoyé à 3h du matin dans lequel elle refaisait le monde, notre monde, que je lisais le matin en me réveillant. J'étais dans mon lit, chez mes parents, et je me préparais mentalement pour une longue journée au resto.
Pourtant j'étais au bureau déjà depuis quelques heures, et ma journée s'annonçait être comme toutes les autres, occupée, mais pas à l'extreme quand même.
Tout ça parce que j'ai reçu un email de Miss P. Le message que je lisais ressemblait à tous ceux qu'on a échangé récemment : un email poli, plutôt froid, qui parle du bail de l'appartement du bonheur qui finit bientôt et de comment on s'arrange pour la caution qu'on avait payé quand on avait signé. Et BIM, pendant une seconde, dans ma mon coeur, on était en juin dernier.
Les choses changent. Pis c'est correct, c'est ça la vie.
Mais des fois c'est fou à quel point ça prend pas grand chose pour se souvenir... Autant du meilleur que du pire...
samedi 20 août 2011
Laissez mon tofu tranquille
J'ai la chance d'avoir la visite de ma famille cette semaine. Ma maman, grand-maman et oncle sont arrivés hier.
La dernière fois que je les ai vu, c'était en mars. Et depuis, j'ai perdu un peu plus de 30 lbs. Je mentirai pas, je trouve pas ça facile. Je vais au gym a tous les jours. Le gym, perso, j'trouve ça chiant moi. Je fais super attention a ce que je mange. J'ai coupé plein de choses dans mon alimentation. Mais je ne manque de rien. J'ai juste substitué plein de choses. Genre je mange presque plus de pâtes, mais je mange souvent des pâtes au tofu. Vous voyez le genre... Mais si par contre j'ai envie d'un gros morceau de gâteau au fromage au resto un samedi soir, ben je vais en manger un et je me sentirai pas coupable après. Crime c'est bon du gâteau au fromage, veux-tu ben me dire pourquoi j'arrêterais d'en manger pour le restant de mes jours ?
Anyway.
Moi quand je sens que le monde juge ce que je fais, ça m'horripile au plus haut point.
Pis c'est hier que j'ai réalisé que la bouffe pis le poids, c'est crissement plus tabou que je pensais par chez nous.
Premièrement la première question :
"La tu vas tu arrêter de maigrir ?"
Pis si t'as le malheur de répondre honnêtement que non, ton but est de perdre encore 20 lbs, criss, t'es faite.
"Ben la tu vas être ben trop maigre !"
"Mais la tu manges tu à ta faim ?"
Non je me laisse pas mourir. Non je serai pas trop maigre. Je veux juste être en forme, bien dans ma peau pis avoir des bonnes habitudes de vie.
La ma mère est convaincue que je me laisse mourir de faim. J'ai argumenté un bon 10 minutes avec elle sur le fait que je ne mangeais plus de jaune d'oeuf. Pis quand je lui ai dit que je mettais pas d'huile dans ma salade pis que j'allais manger la mienne avec de la salsa, j'ai vu dans ses yeux qu'elle se laissait une note mentale de trouver le numéro de téléphone des anorexiques anonymes de Vancouver.
Ma grand-mère fait partie de cette génération de femmes qui ont fait des régimes toute leur vie. Qui ont probablement perdu/repris du poids pendant 30 ans pis qui ont juste abandonné après.
Ma grand-maman c'est une soie. Mais j'pense que c'est juste ancré dans sa mentalité qu'une femme ça doit pas manger trop.
Quand ma mère s'est repris une seconde portion au souper hier : "Mon Dieu, t'avais faim à soir !"
Quand j'ai repris des fruits pour la 3e fois avec mon yogourt :
"Ouin, t'aimes ça les fruits toi !"
Des p'tit criss de commentaires que quelqu'un lui a probablement déjà dit.
Inconsciemment j'imagine.
Mais c'est ma grand-maman pis je l'aime, donc je retiens mon "Ben criss G-M, non seulement c'est juste des fruits, mais j'ai faim là. Fak oui, j'en mange beaucoup. Pis ? ?" et je réponds rien en lui souriant.
Enfin bref.
Je m'entraine a tous les jours.
J'ai une alimentation équilibrée.
Je fume plus.
Je bois presque plus.
Comme je m'amuse à dire, j'ai l'impression de me reprendre pour la dernière année d'abus que j'ai fait passer à mon corps.
Fak svp
Laissez-nous tranquille, moi, mes blanc d'oeufs pis mes nouilles au tofu.
La dernière fois que je les ai vu, c'était en mars. Et depuis, j'ai perdu un peu plus de 30 lbs. Je mentirai pas, je trouve pas ça facile. Je vais au gym a tous les jours. Le gym, perso, j'trouve ça chiant moi. Je fais super attention a ce que je mange. J'ai coupé plein de choses dans mon alimentation. Mais je ne manque de rien. J'ai juste substitué plein de choses. Genre je mange presque plus de pâtes, mais je mange souvent des pâtes au tofu. Vous voyez le genre... Mais si par contre j'ai envie d'un gros morceau de gâteau au fromage au resto un samedi soir, ben je vais en manger un et je me sentirai pas coupable après. Crime c'est bon du gâteau au fromage, veux-tu ben me dire pourquoi j'arrêterais d'en manger pour le restant de mes jours ?
Anyway.
Moi quand je sens que le monde juge ce que je fais, ça m'horripile au plus haut point.
Pis c'est hier que j'ai réalisé que la bouffe pis le poids, c'est crissement plus tabou que je pensais par chez nous.
Premièrement la première question :
"La tu vas tu arrêter de maigrir ?"
Pis si t'as le malheur de répondre honnêtement que non, ton but est de perdre encore 20 lbs, criss, t'es faite.
"Ben la tu vas être ben trop maigre !"
"Mais la tu manges tu à ta faim ?"
Non je me laisse pas mourir. Non je serai pas trop maigre. Je veux juste être en forme, bien dans ma peau pis avoir des bonnes habitudes de vie.
La ma mère est convaincue que je me laisse mourir de faim. J'ai argumenté un bon 10 minutes avec elle sur le fait que je ne mangeais plus de jaune d'oeuf. Pis quand je lui ai dit que je mettais pas d'huile dans ma salade pis que j'allais manger la mienne avec de la salsa, j'ai vu dans ses yeux qu'elle se laissait une note mentale de trouver le numéro de téléphone des anorexiques anonymes de Vancouver.
Ma grand-mère fait partie de cette génération de femmes qui ont fait des régimes toute leur vie. Qui ont probablement perdu/repris du poids pendant 30 ans pis qui ont juste abandonné après.
Ma grand-maman c'est une soie. Mais j'pense que c'est juste ancré dans sa mentalité qu'une femme ça doit pas manger trop.
Quand ma mère s'est repris une seconde portion au souper hier : "Mon Dieu, t'avais faim à soir !"
Quand j'ai repris des fruits pour la 3e fois avec mon yogourt :
"Ouin, t'aimes ça les fruits toi !"
Des p'tit criss de commentaires que quelqu'un lui a probablement déjà dit.
Inconsciemment j'imagine.
Mais c'est ma grand-maman pis je l'aime, donc je retiens mon "Ben criss G-M, non seulement c'est juste des fruits, mais j'ai faim là. Fak oui, j'en mange beaucoup. Pis ? ?" et je réponds rien en lui souriant.
Enfin bref.
Je m'entraine a tous les jours.
J'ai une alimentation équilibrée.
Je fume plus.
Je bois presque plus.
Comme je m'amuse à dire, j'ai l'impression de me reprendre pour la dernière année d'abus que j'ai fait passer à mon corps.
Fak svp
Laissez-nous tranquille, moi, mes blanc d'oeufs pis mes nouilles au tofu.
dimanche 7 août 2011
Il y a de l'espoir
"Mon Dieu comment on va faire ?"
"Tu penses que c'est possible ?"
"Mais je voyais pas ça du tout de même moi..."
Contexte.
Quand...
... t'arrives plus à te rappeler c'est quand la dernière fois que t'as passé la nuit dans ton lit à toi
... que tu te souviens plus de la dernière fois ou t'as vu ton coloc
... que tu sais très bien que le peu de bouffe qu'il te reste dans ton frigo est passé date
... que t'as plus de paires de souliers chez lui que chez toi
... que t'es passée de "un tiroir dans la table de chevet" à "une table de chevet au complet" à "j'ai vidé un autre de mes tiroirs pour que tu puisses mettre tes choses dedans" à "j'ai accroché ta robe et tes jeans dans ma garde-robe" à "je t'ai fait de la place dans l'armoire sous le lavabo"
... que t'avais une plante qui était encore belle dans ton appart, fak t'as pas pris de chance, tu l'as déménagée chez lui il y a trois semaines
Ça veut dire que.
Quand...
... ton coloc s'en va travailler à Londres pour 3 mois et que tu dois te chercher un nouvel appart, t'as pas à chercher trop longtemps
"Mon Dieu comment on va faire ? J'ai ben trop de souliers. Ça rentrera jamais voyons"
"On a juste à acheter un garde-robe"
"Tu penses que c'est possible ? Ta chambre est assez grande ?"
"On prendra des mesures, mais on a juste à acheter une armoire custom chez Ikea. On pourrait mettre le lit sur l'autre mur pour que t'en aie une plus grosse"
"Mais je voyais pas ça du tout de même moi... Je garderais le lit à la même place..."
Ça fait qu'il y a 2 semaine je suis revenue du gym, pis il avait sorti son tape a mesurer.
On a été chez Ikea aujourd'hui, pour voir ce dont on allait avoir besoin.
Il y a de l'espoir ça a l'air.
Je peux installer des racks à souliers dans ces gardes-robes Ikea là...
Je suis en business.
J'emmenage chez M. Jets à la fin du mois PIS j'ai pas à faire le tri dans mes millions de paires de soulier.
C'est ce que j'appelle personnellement : avoir le meilleur des deux mondes.
YAY !
"Tu penses que c'est possible ?"
"Mais je voyais pas ça du tout de même moi..."
Contexte.
Quand...
... t'arrives plus à te rappeler c'est quand la dernière fois que t'as passé la nuit dans ton lit à toi
... que tu te souviens plus de la dernière fois ou t'as vu ton coloc
... que tu sais très bien que le peu de bouffe qu'il te reste dans ton frigo est passé date
... que t'as plus de paires de souliers chez lui que chez toi
... que t'es passée de "un tiroir dans la table de chevet" à "une table de chevet au complet" à "j'ai vidé un autre de mes tiroirs pour que tu puisses mettre tes choses dedans" à "j'ai accroché ta robe et tes jeans dans ma garde-robe" à "je t'ai fait de la place dans l'armoire sous le lavabo"
... que t'avais une plante qui était encore belle dans ton appart, fak t'as pas pris de chance, tu l'as déménagée chez lui il y a trois semaines
Ça veut dire que.
Quand...
... ton coloc s'en va travailler à Londres pour 3 mois et que tu dois te chercher un nouvel appart, t'as pas à chercher trop longtemps
"Mon Dieu comment on va faire ? J'ai ben trop de souliers. Ça rentrera jamais voyons"
"On a juste à acheter un garde-robe"
"Tu penses que c'est possible ? Ta chambre est assez grande ?"
"On prendra des mesures, mais on a juste à acheter une armoire custom chez Ikea. On pourrait mettre le lit sur l'autre mur pour que t'en aie une plus grosse"
"Mais je voyais pas ça du tout de même moi... Je garderais le lit à la même place..."
Ça fait qu'il y a 2 semaine je suis revenue du gym, pis il avait sorti son tape a mesurer.
On a été chez Ikea aujourd'hui, pour voir ce dont on allait avoir besoin.
Il y a de l'espoir ça a l'air.
Je peux installer des racks à souliers dans ces gardes-robes Ikea là...
Je suis en business.
J'emmenage chez M. Jets à la fin du mois PIS j'ai pas à faire le tri dans mes millions de paires de soulier.
C'est ce que j'appelle personnellement : avoir le meilleur des deux mondes.
YAY !
mardi 5 juillet 2011
Un jour je pèserai sur "send" et tu le recevras...
Salut ma sœur
Oui, t'es encore ma sœur pour moi. Quand on me demande a Vancouver si j'ai des frères ou sœurs, je réponds que j'ai un frère et une sœur. Quand quelqu'un voit la photo sur mon écran d'accueil de mon cell et me demande avec qui je suis photographiée, je réponds que la fille a coté de moi c'est ma grande sœur (tsé la photo de nous deux que quelqu'un a pris quand on attendait le métro, avec nos tuques, nos joues rouges, nos sourires pis nos regards rieurs... Ben c'est celle la que je vois quand j'utilise mon cellulaire). Quand je parle de toi a M. Jets, je parle de ma sœur. Au début il comprenait pas trop je pense... Je pense pas qu'il comprenne vraiment plus un mois plus tard d'ailleurs... Mais il pose pas de question.
J'suis ta mini-sist pour toujours. T'es ma grande-sist pour toujours. Que tu le veuilles ou non. Pour moi, une famille, ça reste une famille peu importe ce qui arrive. Alors après 3 mois t'es encore ma sœur. Dans un an ce sera probablement la même chose... J'espère bien. Parce que ça voudra dire qu'on avait raison : on est des sists pour la vie. Même si on se parle plus jamais.
T'avais raison Miss. J'ai tout gâché avec M. Cheri avant de partir. En fait j'ai tout gâché pour lui je crois. Parce que pour moi ça change rien. Pour moi c'était juste un truc d'un soir. Un ami. Tsé, des chums de gars j'en ai plein. J'en ai toujours eu, j'en aurai toujours. Mais la je lui ai laissé entendre que j'avais rencontré quelqu'un cette semaine. Pis j'ai presque eu droit a une espèce de déclaration d'amour... Criss, honnêtement je pensais pas ça. J'te jure ! Pis lâche moi avec tes "Je te l'avais dit blah blah blah"... Parce que le 3/4 de ce qu'on se disait dans une journée c'était des conneries... Les choses sérieuses, on se les ait toujours envoyées par mail a 3h du matin... Rarement dites en pleine face.
Mais bon. Je lui ai fait de la peine je crois. Même si je ne crois toujours pas avoir rien a me reprocher. Criss a 27 ans c'est un grand garçon Miss. Il savait que je partais dans même pas une semaine. Je l'ai pas forcé quand même. J'ai pas joué avec lui. La situation était claire.
Mais la je perds un ami je crois. Je soupçonne même qu'il va me deleter de ces amis Facebook bientôt. Comme tu l'as fait d'ailleurs il y a quelques mois. Partie de Facebook, partie de mon skype. C'est ma faute j'imagine. En refusant en quelque sorte de te donner de mes nouvelles. En te donnant pas mon nouveau numéro de téléphone. Même si je l'ai envoyé a tous ceux que je connais. J'pense que y'a juste le facteur et le laitier qui savent pas a quel numéro me texter a Montreal.
Ça fait que je t'ai poussé de ma vie, en quelque sorte. Pis toi tu m'as deleté de la tienne. Ça doit t'avoir fait du bien, d'avoir un espèce de sentiment de contrôle sur notre relation. Moi c'est l'impression que ça m'a donné. Ou c'est peut-être juste parce que tu voulais plus rien savoir de moi. Et c'est ok, si c'est le cas.
Mais t'avais pas le droit de me juger Miss, d'être en colère après moi. T'avais pas le droit de me laisser partir sans m'expliquer, de manière si froide. Pis t'avais pas le droit de le dire a M. Eiffel surtout. Parce que je te connais, c'est sur que tu lui as dit. Pis criss que t'avais pas a le faire. Je veux plus avoir affaire a lui, je veux pas qu'il sache ce que je fais non plus. Anyway. Votre relation vous appartient j'imagine.
Alors aujourd'hui tu me manques. En fait tu me manques a tous les jours, mais aujourd'hui j'suis sur la route et j'ai du temps pour écrire. Par ou commencer...
Alors j'ai pensé a toi hier. Je visitais un vignoble. C'était si beau. J'ai dégusté plein de vins, regardé le paysage... T'aurais tellement trippé Miss. T'aurais sorti tes yeux de Française qui regarde le paysage canadien... Pis tu m'aurais sorti un truc du genre : "Tain Sist, tu réalises pas dans quel pays tu vis...".
Ça fait qu'en repartant a la voiture j'ai dit a M. Jets : "Miss P aurait adoré ça".
J'imagine que la raison pour laquelle tu me manques particulièrement ces temps ci c'est parce que je croyais que la prochaine fois ou je tomberais amoureuse je pourrais le partager avec toi. Parce qu'avec M. Eiffel j'ai pas pu, comme de raison. Je m'excuse. Je m'en veux encore de t'avoir fait ça.
Ben la ça arrive Miss. Tranquillement pas vite, je m'attache. C'est pas comme avec lui, c'est plus sain je crois.
Mais tu te souviens que M. Eiffel m'avait fait découvrir des trucs que j'aimais pas chez moi ? Et bien tout est encore la, t'avais tellement raison. Mais je vis bien avec. Je commence a lui faire confiance, même si c'est probablement pas encore tout a fait la a 100%. Je veux garder ma petite barrière, mais pas une grosse j'te jure. Pas comme avant. Juste un petit filet de sécurité. Pour moi. Au cas ou je tombe. Pour que ça fasse moins mal.
C'est allé moins vite. Ça a pris 3 semaines avant que j'apprenne son nom de famille. Ça a pris un peu plus d'un mois avant qu'on se considère comme "ensemble". Et ça m'allait comme ça.
Ça a l'air d'être quelqu'un de bien. Il est gentil. Il me fait rire. Je le fais rire aussi je pense. C'est pas trop mon genre a la base par contre, c'est drôle. Mais pour je sais pas trop quelle raison, a notre 3e date j'ai senti que je commençais a bien l'aimer, que je pourrais probablement finir par m'attacher (pis btw j'avoue que j'ai freaké sur le coup, mais ça a fini par passer en quelques jours). Pourquoi pendant la 3e date ? Sais crissement pas pourquoi. Mais c'est arrivé comme ça.
Je le trouve cute. J'aime quand il me sourit. Quand il m'embrasse sur le front. Quand il me prend la main au coin de la rue ou dans ses bras quand il se réveille le matin.
On a vraiment plein de choses a découvrir l'un de l'autre. Il connait sommairement mon passé, même chose pour moi. Il sait pourquoi je suis venue ici, je lui ai dit de pas me faire mal. Il sait que j'ai pleuré beaucoup dernièrement et que ça me fait du bien de sourire maintenant.
Parlant de braillage. Tu sais que ça fait 3 mois que j'ai pas versé une larme ? Aucune depuis que je suis arrivée Miss. J'ai une belle vie ici. Au travail c'est pas top je l'avoue. Aucun challenge. Mais bon. Aucun stress non plus. Alors à Montreal, j'avais une super job mais une qualité de vie de marde. Ici j'ai une job de marde (peut-être pas a ce point j'avoue) mais j'ai une super belle vie, vraiment. Et pour le moment, je trouve ça bien. J'ai mes soirées, la plupart du temps. J'ai mes weekends. Je ferais pas ça 10 ans, parce que j'ai encore trop a apprendre, et que la carrière, c'est super important pour moi... Mais en ce moment, je souris a la vie. Littéralement.
J'espère que tu vas bien. J'ai beau te savoir forte (parce que oui tu l'es sist) mais souvent j'ai peur pour toi. Peur qu'il te refasse encore mal, que tu le laisses te refaire du mal. Peur que tu te sentes seule parfois dans l'appartement du bonheur. Peur que ta famille te manque. Peur que tu t'ennuies au travail. Peur que tu te questionnes trop. Que tu manques de confiance en toi, encore et toujours...
J'ai tellement à te raconter...
Tu me manques ma sœur.
Bisou,
Mini-sist
P.S. Je t'aime. Tape sur la tête. Tête de tv.
Oui, t'es encore ma sœur pour moi. Quand on me demande a Vancouver si j'ai des frères ou sœurs, je réponds que j'ai un frère et une sœur. Quand quelqu'un voit la photo sur mon écran d'accueil de mon cell et me demande avec qui je suis photographiée, je réponds que la fille a coté de moi c'est ma grande sœur (tsé la photo de nous deux que quelqu'un a pris quand on attendait le métro, avec nos tuques, nos joues rouges, nos sourires pis nos regards rieurs... Ben c'est celle la que je vois quand j'utilise mon cellulaire). Quand je parle de toi a M. Jets, je parle de ma sœur. Au début il comprenait pas trop je pense... Je pense pas qu'il comprenne vraiment plus un mois plus tard d'ailleurs... Mais il pose pas de question.
J'suis ta mini-sist pour toujours. T'es ma grande-sist pour toujours. Que tu le veuilles ou non. Pour moi, une famille, ça reste une famille peu importe ce qui arrive. Alors après 3 mois t'es encore ma sœur. Dans un an ce sera probablement la même chose... J'espère bien. Parce que ça voudra dire qu'on avait raison : on est des sists pour la vie. Même si on se parle plus jamais.
T'avais raison Miss. J'ai tout gâché avec M. Cheri avant de partir. En fait j'ai tout gâché pour lui je crois. Parce que pour moi ça change rien. Pour moi c'était juste un truc d'un soir. Un ami. Tsé, des chums de gars j'en ai plein. J'en ai toujours eu, j'en aurai toujours. Mais la je lui ai laissé entendre que j'avais rencontré quelqu'un cette semaine. Pis j'ai presque eu droit a une espèce de déclaration d'amour... Criss, honnêtement je pensais pas ça. J'te jure ! Pis lâche moi avec tes "Je te l'avais dit blah blah blah"... Parce que le 3/4 de ce qu'on se disait dans une journée c'était des conneries... Les choses sérieuses, on se les ait toujours envoyées par mail a 3h du matin... Rarement dites en pleine face.
Mais bon. Je lui ai fait de la peine je crois. Même si je ne crois toujours pas avoir rien a me reprocher. Criss a 27 ans c'est un grand garçon Miss. Il savait que je partais dans même pas une semaine. Je l'ai pas forcé quand même. J'ai pas joué avec lui. La situation était claire.
Mais la je perds un ami je crois. Je soupçonne même qu'il va me deleter de ces amis Facebook bientôt. Comme tu l'as fait d'ailleurs il y a quelques mois. Partie de Facebook, partie de mon skype. C'est ma faute j'imagine. En refusant en quelque sorte de te donner de mes nouvelles. En te donnant pas mon nouveau numéro de téléphone. Même si je l'ai envoyé a tous ceux que je connais. J'pense que y'a juste le facteur et le laitier qui savent pas a quel numéro me texter a Montreal.
Ça fait que je t'ai poussé de ma vie, en quelque sorte. Pis toi tu m'as deleté de la tienne. Ça doit t'avoir fait du bien, d'avoir un espèce de sentiment de contrôle sur notre relation. Moi c'est l'impression que ça m'a donné. Ou c'est peut-être juste parce que tu voulais plus rien savoir de moi. Et c'est ok, si c'est le cas.
Mais t'avais pas le droit de me juger Miss, d'être en colère après moi. T'avais pas le droit de me laisser partir sans m'expliquer, de manière si froide. Pis t'avais pas le droit de le dire a M. Eiffel surtout. Parce que je te connais, c'est sur que tu lui as dit. Pis criss que t'avais pas a le faire. Je veux plus avoir affaire a lui, je veux pas qu'il sache ce que je fais non plus. Anyway. Votre relation vous appartient j'imagine.
Alors aujourd'hui tu me manques. En fait tu me manques a tous les jours, mais aujourd'hui j'suis sur la route et j'ai du temps pour écrire. Par ou commencer...
Alors j'ai pensé a toi hier. Je visitais un vignoble. C'était si beau. J'ai dégusté plein de vins, regardé le paysage... T'aurais tellement trippé Miss. T'aurais sorti tes yeux de Française qui regarde le paysage canadien... Pis tu m'aurais sorti un truc du genre : "Tain Sist, tu réalises pas dans quel pays tu vis...".
Ça fait qu'en repartant a la voiture j'ai dit a M. Jets : "Miss P aurait adoré ça".
J'imagine que la raison pour laquelle tu me manques particulièrement ces temps ci c'est parce que je croyais que la prochaine fois ou je tomberais amoureuse je pourrais le partager avec toi. Parce qu'avec M. Eiffel j'ai pas pu, comme de raison. Je m'excuse. Je m'en veux encore de t'avoir fait ça.
Ben la ça arrive Miss. Tranquillement pas vite, je m'attache. C'est pas comme avec lui, c'est plus sain je crois.
Mais tu te souviens que M. Eiffel m'avait fait découvrir des trucs que j'aimais pas chez moi ? Et bien tout est encore la, t'avais tellement raison. Mais je vis bien avec. Je commence a lui faire confiance, même si c'est probablement pas encore tout a fait la a 100%. Je veux garder ma petite barrière, mais pas une grosse j'te jure. Pas comme avant. Juste un petit filet de sécurité. Pour moi. Au cas ou je tombe. Pour que ça fasse moins mal.
C'est allé moins vite. Ça a pris 3 semaines avant que j'apprenne son nom de famille. Ça a pris un peu plus d'un mois avant qu'on se considère comme "ensemble". Et ça m'allait comme ça.
Ça a l'air d'être quelqu'un de bien. Il est gentil. Il me fait rire. Je le fais rire aussi je pense. C'est pas trop mon genre a la base par contre, c'est drôle. Mais pour je sais pas trop quelle raison, a notre 3e date j'ai senti que je commençais a bien l'aimer, que je pourrais probablement finir par m'attacher (pis btw j'avoue que j'ai freaké sur le coup, mais ça a fini par passer en quelques jours). Pourquoi pendant la 3e date ? Sais crissement pas pourquoi. Mais c'est arrivé comme ça.
Je le trouve cute. J'aime quand il me sourit. Quand il m'embrasse sur le front. Quand il me prend la main au coin de la rue ou dans ses bras quand il se réveille le matin.
On a vraiment plein de choses a découvrir l'un de l'autre. Il connait sommairement mon passé, même chose pour moi. Il sait pourquoi je suis venue ici, je lui ai dit de pas me faire mal. Il sait que j'ai pleuré beaucoup dernièrement et que ça me fait du bien de sourire maintenant.
Parlant de braillage. Tu sais que ça fait 3 mois que j'ai pas versé une larme ? Aucune depuis que je suis arrivée Miss. J'ai une belle vie ici. Au travail c'est pas top je l'avoue. Aucun challenge. Mais bon. Aucun stress non plus. Alors à Montreal, j'avais une super job mais une qualité de vie de marde. Ici j'ai une job de marde (peut-être pas a ce point j'avoue) mais j'ai une super belle vie, vraiment. Et pour le moment, je trouve ça bien. J'ai mes soirées, la plupart du temps. J'ai mes weekends. Je ferais pas ça 10 ans, parce que j'ai encore trop a apprendre, et que la carrière, c'est super important pour moi... Mais en ce moment, je souris a la vie. Littéralement.
J'espère que tu vas bien. J'ai beau te savoir forte (parce que oui tu l'es sist) mais souvent j'ai peur pour toi. Peur qu'il te refasse encore mal, que tu le laisses te refaire du mal. Peur que tu te sentes seule parfois dans l'appartement du bonheur. Peur que ta famille te manque. Peur que tu t'ennuies au travail. Peur que tu te questionnes trop. Que tu manques de confiance en toi, encore et toujours...
J'ai tellement à te raconter...
Tu me manques ma sœur.
Bisou,
Mini-sist
P.S. Je t'aime. Tape sur la tête. Tête de tv.
dimanche 3 juillet 2011
Dans mon livre a moi...
... les longues fins de semaine sont jamais assez longues.
On est presentement sur la route vers Vancouver M. Jets et moi, après 3 jours à Kelowna. La on passe par les montagnes, c'est juste trop beau (ça me fait un peu penser au Parc des Laurentides, mais en vraiment plus gros)
Je regarde dehors d'un bord pis je tiens la main de M. Jets de l'autre.
Si c'était pas de M. Evil (son chien, qui selon moi mérite amplement ce merveilleux surnom que je viens tout juste de lui attribuer) que je dois repousser sur la banquette arrière a tous les 10 minutes, j'pense que la fin de semaine aurait été parfaite...
Mais c'est pas grave, M. Jets compense pour sa progéniture canine...
J'suis plus trop sure, mais dans mes souvenirs, c'est a ça que ça ressemble tomber en amour...
On est presentement sur la route vers Vancouver M. Jets et moi, après 3 jours à Kelowna. La on passe par les montagnes, c'est juste trop beau (ça me fait un peu penser au Parc des Laurentides, mais en vraiment plus gros)
Je regarde dehors d'un bord pis je tiens la main de M. Jets de l'autre.
Si c'était pas de M. Evil (son chien, qui selon moi mérite amplement ce merveilleux surnom que je viens tout juste de lui attribuer) que je dois repousser sur la banquette arrière a tous les 10 minutes, j'pense que la fin de semaine aurait été parfaite...
Mais c'est pas grave, M. Jets compense pour sa progéniture canine...
J'suis plus trop sure, mais dans mes souvenirs, c'est a ça que ça ressemble tomber en amour...
dimanche 5 juin 2011
Madonna et Cher : quelque chose du genre
Donc
J'ai été a ma date il y a 2 semaines. On allait prendre un café vers 3h. Donc on a prit un café, marché en le buvant, en parlant, un bon 2 heures je dirais. Comme ça allait bien on est allé prendre un verre... Et comme ça allait toujours bien on est allé chez lui... Et comme de raison, parce qu'à ce moment la ça aurait été ben bizarre que ça se mette a mal aller, on est finalement allé souper ensemble... Puis on est retourné chez lui... pis je suis repartie chez moi... Le lendemain matin.
Appelons le Jets. Pourquoi ? Deux indices :
Ville canadienne
Hockey
(A vos marques, prêts, Googlez !)
Je sais, d'habitude avant un nom je mets toujours un "M", "Mlle", ou un "Miss". Mais la ça viendrait fucker mon anecdote. Ça fait qu'à partir de demain je le ferai. Pour aujourd'hui, faudra vous contenter de Jets.
Donc. Jets. Je connais pas son nom de famille. Lui ai pas demandé. Pas l'intention de lui demander tout de suite d'ailleurs. Mais ça j'y reviendrai.
Quand il me textait au début, j'avais l'impression que Madonna ou Cher me textait. Parce que ça affichait seulement "Jets".
Donc au lieu de lui demander son nom de famille, j'ai réglé le problème a ma manière : maintenant, quand je reçois un message de lui, ça m'affiche "Jets Something".
Pis moi je trouve ça ben drôle personnellement.
C'est ce qu'on appelle communément un petit plaisir de la vie j'imagine...
J'ai été a ma date il y a 2 semaines. On allait prendre un café vers 3h. Donc on a prit un café, marché en le buvant, en parlant, un bon 2 heures je dirais. Comme ça allait bien on est allé prendre un verre... Et comme ça allait toujours bien on est allé chez lui... Et comme de raison, parce qu'à ce moment la ça aurait été ben bizarre que ça se mette a mal aller, on est finalement allé souper ensemble... Puis on est retourné chez lui... pis je suis repartie chez moi... Le lendemain matin.
Appelons le Jets. Pourquoi ? Deux indices :
Ville canadienne
Hockey
(A vos marques, prêts, Googlez !)
Je sais, d'habitude avant un nom je mets toujours un "M", "Mlle", ou un "Miss". Mais la ça viendrait fucker mon anecdote. Ça fait qu'à partir de demain je le ferai. Pour aujourd'hui, faudra vous contenter de Jets.
Donc. Jets. Je connais pas son nom de famille. Lui ai pas demandé. Pas l'intention de lui demander tout de suite d'ailleurs. Mais ça j'y reviendrai.
Quand il me textait au début, j'avais l'impression que Madonna ou Cher me textait. Parce que ça affichait seulement "Jets".
Donc au lieu de lui demander son nom de famille, j'ai réglé le problème a ma manière : maintenant, quand je reçois un message de lui, ça m'affiche "Jets Something".
Pis moi je trouve ça ben drôle personnellement.
C'est ce qu'on appelle communément un petit plaisir de la vie j'imagine...
samedi 21 mai 2011
Ramassis de tranches de vie (2)
Ça va faire 2 mois bientôt que je suis partie...
Pis la pluie me dérange pas trop encore... Good for me !
--
J'ai commencé à m'entraîner au gym v'là un peu plus d'un mois.
Pis j'me suis dit : ben j'vais y aller à tous les jours ! (motivation, quand tu nous tiens...)
J'me trouve pas mal bonne, j'ai pas manqué une journée encore... Je me surprends moi même...
Ça fait que je suis debout à tous les matins à 4h30 parce que j'y vais avant d'aller travailler... Bon. J'ai pas dit que c'était un plan sans faille mon affaire. Parce qu'à 9h j'ai besoin d'un redbull. Je sais. Pas fort.
Mais là je vais au gym pis j'ai arrêté de fumer. Peut quand même pas être parfaite la fille. Fak pas un mot s'a game...
--
J'habite avec M. Coloc.
C'est un ancien collègue de travail de Montréal qui est parti pour Vancouver en novembre.
M. Coloc est Français (lire ici : il-comprend-pas-grand-chose-au-hockey)
Alors dans la catégorie "Tu sais que ton coloc est français quand..." :
...Il te dit en regardant la game de hockey : "Ils sont deux en prison" et que toi tu lui réponds : "C'est pas une prison M. Coloc, ça s'appelle un banc de pénalité..."
--
Samedi il y a deux semaines j'ai été dans un bar avec des amis. Ça a adonné que cette soirée là, c'était une soirée "gaie". Pas gaie dans le sens de joyeuse là... Que des gars à qui mon décolleté ne faisait aucun effet... Enfin bref.
Je suis pas restée longtemps. Donc quand je suis rentrée, je suis allée sur Internet, pis... ben j'ai été m'inscrire sur un site de rencontre...
Pis là, ben j'ai une date demain... ben hâte de voir comment ça va revirer...
--
J'ai pas reparlé à Miss P. J'espère qu'elle va bien, y'a pas une journée qui passe sans que je pense à elle
Je lui ai acheté un petit souvenir de Vancouver cette semaine. Reste juste à décider si je lui envoie ou pas...
--
Fin de semaine de 3 jours. Me suis levée à 1h30 cet apres-midi. Faudrait surtout pas j'me brûle tout de suite, il me reste 2 jours de congé quand même...
Pis la pluie me dérange pas trop encore... Good for me !
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J'ai commencé à m'entraîner au gym v'là un peu plus d'un mois.
Pis j'me suis dit : ben j'vais y aller à tous les jours ! (motivation, quand tu nous tiens...)
J'me trouve pas mal bonne, j'ai pas manqué une journée encore... Je me surprends moi même...
Ça fait que je suis debout à tous les matins à 4h30 parce que j'y vais avant d'aller travailler... Bon. J'ai pas dit que c'était un plan sans faille mon affaire. Parce qu'à 9h j'ai besoin d'un redbull. Je sais. Pas fort.
Mais là je vais au gym pis j'ai arrêté de fumer. Peut quand même pas être parfaite la fille. Fak pas un mot s'a game...
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J'habite avec M. Coloc.
C'est un ancien collègue de travail de Montréal qui est parti pour Vancouver en novembre.
M. Coloc est Français (lire ici : il-comprend-pas-grand-chose-au-hockey)
Alors dans la catégorie "Tu sais que ton coloc est français quand..." :
...Il te dit en regardant la game de hockey : "Ils sont deux en prison" et que toi tu lui réponds : "C'est pas une prison M. Coloc, ça s'appelle un banc de pénalité..."
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Samedi il y a deux semaines j'ai été dans un bar avec des amis. Ça a adonné que cette soirée là, c'était une soirée "gaie". Pas gaie dans le sens de joyeuse là... Que des gars à qui mon décolleté ne faisait aucun effet... Enfin bref.
Je suis pas restée longtemps. Donc quand je suis rentrée, je suis allée sur Internet, pis... ben j'ai été m'inscrire sur un site de rencontre...
Pis là, ben j'ai une date demain... ben hâte de voir comment ça va revirer...
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J'ai pas reparlé à Miss P. J'espère qu'elle va bien, y'a pas une journée qui passe sans que je pense à elle
Je lui ai acheté un petit souvenir de Vancouver cette semaine. Reste juste à décider si je lui envoie ou pas...
--
Fin de semaine de 3 jours. Me suis levée à 1h30 cet apres-midi. Faudrait surtout pas j'me brûle tout de suite, il me reste 2 jours de congé quand même...
mardi 26 avril 2011
Infidèle...
Ok je l'avoue, je suis infidèle...
Non j'ai pas trompé une personne. PIRE. J'ai trompé PLUSIEURS personnes... Des membres de ma famille. Des amis. Des parfaits étrangers. Ma province. Même mon propre père...
Je dois faire mon coming out aujourd'hui...
Je suis devenue... Mon Dieu... une fan des Canucks.
Moi qui a la limite a toujours détesté le hockey à Montréal, je me surprends à écouter la game en soupant chez moi. Pis à aimer ça.
Alors oui, je suis infidèle.
Et ce soir, le karma me le remet en pleine face.
J'habite à environ 10 minutes à pieds du Rogers Arena. Pis là depuis 30 minutes ça klaxonne pis ça crie à fond.
Ok gang... Moi aussi j'suis contente...
Mais crissez moi patience, j'me réveille à 5h15 demain matin...
Cher Karma... Va donc chez l'yabe...
Non j'ai pas trompé une personne. PIRE. J'ai trompé PLUSIEURS personnes... Des membres de ma famille. Des amis. Des parfaits étrangers. Ma province. Même mon propre père...
Je dois faire mon coming out aujourd'hui...
Je suis devenue... Mon Dieu... une fan des Canucks.
Moi qui a la limite a toujours détesté le hockey à Montréal, je me surprends à écouter la game en soupant chez moi. Pis à aimer ça.
Alors oui, je suis infidèle.
Et ce soir, le karma me le remet en pleine face.
J'habite à environ 10 minutes à pieds du Rogers Arena. Pis là depuis 30 minutes ça klaxonne pis ça crie à fond.
Ok gang... Moi aussi j'suis contente...
Mais crissez moi patience, j'me réveille à 5h15 demain matin...
Cher Karma... Va donc chez l'yabe...
vendredi 8 avril 2011
Vancouver, c'est...
... Beau
Je ne me tanne pas de la vue sur les montagnes que j'ai tout autour de moi
... Loin
Ça je m'en rends compte quand quelqu'un de Montréal me réveille en me textant a 6h le matin parce qu'il/elle a oublié qu'il y a du décalage horaire
... Non fumeur (enfin pas loin)
A Montréal, dans le centre ville, tu trouves des cendriers a environ tous les 2-3 commerces sur la rue. A Vancouver, en me promenant 2 heures a pied, j'ai vu 2 cendriers
... Cher
Je m'en sors pas, j'ai beau jamais acheter beaucoup de trucs a l'épicerie, ça me coûte toujours au dessus de 50$
... Plein d'asiatiques
Pour chaque cendrier repéré, je dois avoir vu minimum 45 restos de sushis différents
... Anglais (même si je le savais déjà hehe)
Mon accent se fait repérer a cent milles a la ronde
... La bonne chose pour moi
Un peu plus jeune (trop peut-être, en y repensant bien) je suis partie habiter ailleurs parce que j'étais pas bien. Mais je ne suis pas partie longtemps, quelques mois. Tout de suite, je me suis sentie seule, pas a ma place, je me souviens que je pleurais souvent... J'avais fait la mauvaise chose. Mais pas aujourd'hui, pas ici.
L'avantage d'avoir vécu une pas pire période de temps sans vraiment avoir de chez-soi, c'est que maintenant, je me sens chez moi un peu partout. Moi, en autant que j'aie un appart, je suis a la maison.
Alors oui, mes proches me manquent.
Mais contrairement a il y a 6 ans, je ne suis pas plus malheureuse qu'avant mon départ.
Et ça, ça me prouve que j'ai fait la bonne chose.
Je ne me tanne pas de la vue sur les montagnes que j'ai tout autour de moi
... Loin
Ça je m'en rends compte quand quelqu'un de Montréal me réveille en me textant a 6h le matin parce qu'il/elle a oublié qu'il y a du décalage horaire
... Non fumeur (enfin pas loin)
A Montréal, dans le centre ville, tu trouves des cendriers a environ tous les 2-3 commerces sur la rue. A Vancouver, en me promenant 2 heures a pied, j'ai vu 2 cendriers
... Cher
Je m'en sors pas, j'ai beau jamais acheter beaucoup de trucs a l'épicerie, ça me coûte toujours au dessus de 50$
... Plein d'asiatiques
Pour chaque cendrier repéré, je dois avoir vu minimum 45 restos de sushis différents
... Anglais (même si je le savais déjà hehe)
Mon accent se fait repérer a cent milles a la ronde
... La bonne chose pour moi
Un peu plus jeune (trop peut-être, en y repensant bien) je suis partie habiter ailleurs parce que j'étais pas bien. Mais je ne suis pas partie longtemps, quelques mois. Tout de suite, je me suis sentie seule, pas a ma place, je me souviens que je pleurais souvent... J'avais fait la mauvaise chose. Mais pas aujourd'hui, pas ici.
L'avantage d'avoir vécu une pas pire période de temps sans vraiment avoir de chez-soi, c'est que maintenant, je me sens chez moi un peu partout. Moi, en autant que j'aie un appart, je suis a la maison.
Alors oui, mes proches me manquent.
Mais contrairement a il y a 6 ans, je ne suis pas plus malheureuse qu'avant mon départ.
Et ça, ça me prouve que j'ai fait la bonne chose.
jeudi 7 avril 2011
Mal de soeur
Jeu de mot poche, je l'avoue.
Remontons donc à mon dernier billet. Miss P. Un lampadaire. Mes valises...
Je croyais avoir la chance de régler les choses avec Miss P avant mon départ. Pour moi, ça allait de soi. Ça ne s'est malheureusement pas fait. Avec n'importe qui d'autre, j'aurais fais mes valises, fait comme si jamais rien ne s'était passé, aurait dit bye, et serait simplement partie, sans plus d'explication ou de justification. Je suis pas trop de nature justificative à la base de toute façon...
Je l'ai déjà dit, Miss P je la considère comme ma soeur. Cette fille a tellement fait pour moi dans la dernière année, et le plus beau là dedans, c'est que je crois que j'aurais beau le lui dire toute ma vie, elle n'en sera jamais convaincue.
Enfin.
Bref.
Même si je vis souvent dans mon déni (plus pour rire qu'autre chose, je tiens à le préciser) je n'ai habituellement pas de problème à reconnaître mes torts quand j'ai mal agi. Enfin en toute honnêteté, je le crois. Et dans la situation actuelle, je suis désolée, mais je n'ai non seulement absolument rien à me reprocher, mais il y a aussi que rien de ce que j'ai pu faire ne regardait Miss P (directement ou même indirectement).
Mais quand même. J'ai voulu mettre les choses au clair avec elle avant de partir. Parce que selon moi, comme je l'ai déjà dit, ça avait fait remonté des trucs qui n'étaient probablement pas tout à fait réglés entre nous. Et ça, je voulais en parler. Arrêter d'éviter. Mais Miss P... ben elle a refusé de parler. Littéralement, j'ai pris ça comme une claque en plein visage. Alors je suis partie. J'ai fait comme si jamais rien ne s'était passé. J'ai dit bye. Et je suis simplement partie. Sans plus d'explication. Sans plus de justification.
Je suis partie déçue d'elle. Au même titre qu'elle disait l'avoir été de moi.
Je suis partie en colère. Parce que jamais je n'aurais pensé un jour devenir son lampadaire à elle.
Alors Miss P, dans mon coeur, elle restera toujours ma seule et unique soeur. Parce que je lui dois beaucoup. Parce qu'elle a été là pour moi. Souvent. Patiemment. Gentiment. Aux bons moments. Parce que c'est ça une famille au fond...
Ça va faire 2 semaines qu'on ne s'est pas parlé. Pour nous, depuis un an, c'est du jamais vu. Notre max, ça a été 48h sans SMS ou mail je crois. Et si je me souviens bien, c'était parce qu'elle était dans un chalet au fond des bois et que son cellulaire ne rentrait pas. Et la raison pour laquelle je n'étais pas au chalet avec elle, c'est qu'à cette éoque, M. Geek était en ville (comme ça arrivait si peu souvent) et que par conséquent, j'étais restée à la maison avec lui. Ça donne une idée... Alors oui, ma soeur me manque. J'aurais tant de choses à lui dire. Je ne compte plus les fois ou j'ai pensé à lui texter une anecdote, lui envoyer une photo, lui écrire un mail que elle seulement comprendrait. Mais je ne le fais pas. Je pense à elle par contre. À chaque instant digne de mention à autrui, mon premier réflexe c'est penser à le raconter à Miss P.
À la manière des gens qui se connaissent depuis toute une vie, Miss P et moi on avait notre langage à nous. J'ai toujours un peu ri des gens qui disent qu'ils ont l'impression de connaître quelqu'un depuis longtemps alors que ce n'est pas le cas. Et bien pour moi, ma relation avec Miss P, c'était ça. J'ai l'impression de la connaître depuis toute une vie, après seulement un an. Cliché, mais tellement vrai. Je ne crois pas aux âmes soeur "amoureux". Mais depuis Miss P, je crois aux âmes soeurs d'amitié.
Bon ça y est j'arrête, ça commence à sentir le mélodrame mon affaire...
Remontons donc à mon dernier billet. Miss P. Un lampadaire. Mes valises...
Je croyais avoir la chance de régler les choses avec Miss P avant mon départ. Pour moi, ça allait de soi. Ça ne s'est malheureusement pas fait. Avec n'importe qui d'autre, j'aurais fais mes valises, fait comme si jamais rien ne s'était passé, aurait dit bye, et serait simplement partie, sans plus d'explication ou de justification. Je suis pas trop de nature justificative à la base de toute façon...
Je l'ai déjà dit, Miss P je la considère comme ma soeur. Cette fille a tellement fait pour moi dans la dernière année, et le plus beau là dedans, c'est que je crois que j'aurais beau le lui dire toute ma vie, elle n'en sera jamais convaincue.
Enfin.
Bref.
Même si je vis souvent dans mon déni (plus pour rire qu'autre chose, je tiens à le préciser) je n'ai habituellement pas de problème à reconnaître mes torts quand j'ai mal agi. Enfin en toute honnêteté, je le crois. Et dans la situation actuelle, je suis désolée, mais je n'ai non seulement absolument rien à me reprocher, mais il y a aussi que rien de ce que j'ai pu faire ne regardait Miss P (directement ou même indirectement).
Mais quand même. J'ai voulu mettre les choses au clair avec elle avant de partir. Parce que selon moi, comme je l'ai déjà dit, ça avait fait remonté des trucs qui n'étaient probablement pas tout à fait réglés entre nous. Et ça, je voulais en parler. Arrêter d'éviter. Mais Miss P... ben elle a refusé de parler. Littéralement, j'ai pris ça comme une claque en plein visage. Alors je suis partie. J'ai fait comme si jamais rien ne s'était passé. J'ai dit bye. Et je suis simplement partie. Sans plus d'explication. Sans plus de justification.
Je suis partie déçue d'elle. Au même titre qu'elle disait l'avoir été de moi.
Je suis partie en colère. Parce que jamais je n'aurais pensé un jour devenir son lampadaire à elle.
Alors Miss P, dans mon coeur, elle restera toujours ma seule et unique soeur. Parce que je lui dois beaucoup. Parce qu'elle a été là pour moi. Souvent. Patiemment. Gentiment. Aux bons moments. Parce que c'est ça une famille au fond...
Ça va faire 2 semaines qu'on ne s'est pas parlé. Pour nous, depuis un an, c'est du jamais vu. Notre max, ça a été 48h sans SMS ou mail je crois. Et si je me souviens bien, c'était parce qu'elle était dans un chalet au fond des bois et que son cellulaire ne rentrait pas. Et la raison pour laquelle je n'étais pas au chalet avec elle, c'est qu'à cette éoque, M. Geek était en ville (comme ça arrivait si peu souvent) et que par conséquent, j'étais restée à la maison avec lui. Ça donne une idée... Alors oui, ma soeur me manque. J'aurais tant de choses à lui dire. Je ne compte plus les fois ou j'ai pensé à lui texter une anecdote, lui envoyer une photo, lui écrire un mail que elle seulement comprendrait. Mais je ne le fais pas. Je pense à elle par contre. À chaque instant digne de mention à autrui, mon premier réflexe c'est penser à le raconter à Miss P.
À la manière des gens qui se connaissent depuis toute une vie, Miss P et moi on avait notre langage à nous. J'ai toujours un peu ri des gens qui disent qu'ils ont l'impression de connaître quelqu'un depuis longtemps alors que ce n'est pas le cas. Et bien pour moi, ma relation avec Miss P, c'était ça. J'ai l'impression de la connaître depuis toute une vie, après seulement un an. Cliché, mais tellement vrai. Je ne crois pas aux âmes soeur "amoureux". Mais depuis Miss P, je crois aux âmes soeurs d'amitié.
Bon ça y est j'arrête, ça commence à sentir le mélodrame mon affaire...
samedi 26 mars 2011
Le lampadaire
Mercredi matin je me suis pognée avec Miss P pour une connerie. Mais une connerie qui a fait, selon moi, remonter quelques trucs que j'avais minimisé il y a quelque mois. Des trucs que je croyais réglés entre nous deux, mais qui au fond ne l'étaient probablement pas tout à fait.
Et je l'ai trouvée dure avec moi. Ce qu'elle m'a dit m'a blessé. Pas parce qu'elle a été irrespectueuse, mais parce que son opinion compte beaucoup pour moi. Et que toujours selon moi, je ne méritais pas qu'elle me dise que j'avais changé et qu'elle en était déçue.
Comme je me suis sérieusement posé la question à savoir si j'étais vraiment devenue si affreuse dans la dernière année et que je ne m'en étais pas rendu compte, j'ai demandé l'avis d'un ami. Je suis allée voir M. CG.
Et j'en ai parlé avec lui. J'ai parlé avec lui de ce qui s'est passé avec Miss P, mais aussi du pourquoi je partais dimanche. Parce que je ne lui avais jamais dit. Il avait eu droit à la version officielle, comme la plupart des gens. J'ai besoin de changer d'air, besoin d'apprendre de nouvelles choses, de m'épanouir dans un nouvel environnement, je suis jeune, j'ai pas de maison pas d'enfant, si je veux faire un move c'est le bon moment, etc, etc, etc.
Alors on a parlé de M. Eiffel. Et j'ai eu droit à la métaphore du lampadaire.
On était dehors, au coin de la rue, tous les deux en train de fumer pendant que je lui exposais la situation. Et il m'a pointé un lampadaire.
Je ne devrais pas l'haïr autant. Il ne mérite pas que je m'en soucie à ce point. M. Eiffel ne devrait pas être plus important pour moi qu'un lampadaire. On n'haït pas un lampadaire. Un lampadaire ne déçoit pas. On se fout du lampadaire. Il est là, mais on ne le remarque pas. Il existe. Mais n'est pas important.
Il m'a dit que quand j'ai annoncé que je quittais la compagnie, les gens étaient tristes. J'ai eu droit à plein de bons mots, d'encouragements, de "tu vas nous manquer". Mais que si lui décide de partir un jour, il n'aura pas droit à ça. Il ne manquera pas à beaucoup de gens.
Il m'a parlé comme plein de gens l'ont fait depuis les derniers mois. Je ne sais pas si c'est la manière de le dire, ou le fait que j'ai beaucoup d'estime pour son opinion, mais ça m'a aidé à faire la paix avec la situation. Et ça, c'est la première fois que ça m'arrive depuis toute cette histoire.
Je ne dirais pas que je ne le déteste plus. Mais disons moins. Je le déteste moins. Et avec le temps, dans pas trop longtemps je crois, ce ne sera plus le cas. Il deviendra pour moi aussi un lampadaire.
Pis un lampadaire... ben on s'en contre calisse.
-----
Changement d'à propos :
24h plus tard, toujours pas plus avancée dans ses valises la fille...
Si mon père me voyait, la tête qu'il ferait...
...re-soupir...
Et je l'ai trouvée dure avec moi. Ce qu'elle m'a dit m'a blessé. Pas parce qu'elle a été irrespectueuse, mais parce que son opinion compte beaucoup pour moi. Et que toujours selon moi, je ne méritais pas qu'elle me dise que j'avais changé et qu'elle en était déçue.
Comme je me suis sérieusement posé la question à savoir si j'étais vraiment devenue si affreuse dans la dernière année et que je ne m'en étais pas rendu compte, j'ai demandé l'avis d'un ami. Je suis allée voir M. CG.
Et j'en ai parlé avec lui. J'ai parlé avec lui de ce qui s'est passé avec Miss P, mais aussi du pourquoi je partais dimanche. Parce que je ne lui avais jamais dit. Il avait eu droit à la version officielle, comme la plupart des gens. J'ai besoin de changer d'air, besoin d'apprendre de nouvelles choses, de m'épanouir dans un nouvel environnement, je suis jeune, j'ai pas de maison pas d'enfant, si je veux faire un move c'est le bon moment, etc, etc, etc.
Alors on a parlé de M. Eiffel. Et j'ai eu droit à la métaphore du lampadaire.
On était dehors, au coin de la rue, tous les deux en train de fumer pendant que je lui exposais la situation. Et il m'a pointé un lampadaire.
Je ne devrais pas l'haïr autant. Il ne mérite pas que je m'en soucie à ce point. M. Eiffel ne devrait pas être plus important pour moi qu'un lampadaire. On n'haït pas un lampadaire. Un lampadaire ne déçoit pas. On se fout du lampadaire. Il est là, mais on ne le remarque pas. Il existe. Mais n'est pas important.
Il m'a dit que quand j'ai annoncé que je quittais la compagnie, les gens étaient tristes. J'ai eu droit à plein de bons mots, d'encouragements, de "tu vas nous manquer". Mais que si lui décide de partir un jour, il n'aura pas droit à ça. Il ne manquera pas à beaucoup de gens.
Il m'a parlé comme plein de gens l'ont fait depuis les derniers mois. Je ne sais pas si c'est la manière de le dire, ou le fait que j'ai beaucoup d'estime pour son opinion, mais ça m'a aidé à faire la paix avec la situation. Et ça, c'est la première fois que ça m'arrive depuis toute cette histoire.
Je ne dirais pas que je ne le déteste plus. Mais disons moins. Je le déteste moins. Et avec le temps, dans pas trop longtemps je crois, ce ne sera plus le cas. Il deviendra pour moi aussi un lampadaire.
Pis un lampadaire... ben on s'en contre calisse.
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Changement d'à propos :
24h plus tard, toujours pas plus avancée dans ses valises la fille...
Si mon père me voyait, la tête qu'il ferait...
...re-soupir...
Libellés :
dernière minute,
M. CG,
M. Eiffel,
Miss P,
vie
vendredi 25 mars 2011
T'es vraiment à la derniere minute quand... (3)
Tu déménages à l'autre bout du pays dans 48h et que t'es loin d'avoir terminé tes valises.
...soupir...
...soupir...
jeudi 24 mars 2011
Aujourd'hui c'est pas moi la pire
Alors dans la catégorie : "Y'en a des pires que moi", le gagnant est....
Le gars du garage ce matin !
Changement d'huile ce matin. Je donne mes clés, sors dehors fumer une cigarette.
Un autre client sort 3 minutes après moi et se dirige vers sa voiture. On se fait un petit signe de tête (entre propriétaires de Nissan, on est comme ça faut croire).
Il me regarde, mi-rieur mi-gêné et me dit : "Je faisais changer mes pneus aujourd'hui, mais je les ai laissés chez moi..."
Fou rire.
Tellement le genre de chose qui pourrait m'arriver...
Merci Monsieur. Vous avez fait ma journée :)
Le gars du garage ce matin !
Changement d'huile ce matin. Je donne mes clés, sors dehors fumer une cigarette.
Un autre client sort 3 minutes après moi et se dirige vers sa voiture. On se fait un petit signe de tête (entre propriétaires de Nissan, on est comme ça faut croire).
Il me regarde, mi-rieur mi-gêné et me dit : "Je faisais changer mes pneus aujourd'hui, mais je les ai laissés chez moi..."
Fou rire.
Tellement le genre de chose qui pourrait m'arriver...
Merci Monsieur. Vous avez fait ma journée :)
lundi 7 mars 2011
Ça va rocker
En juin dernier, quand j'avais pris des vacances pour aller voir M. Geek, j'avais amené l'ordinateur portable que la job me prête, pour travailler de la-bas au cas ou. Pendant cette semaine de vacances, je m'en souviens, j'avais été m'acheter un sac pour trimballer cet ordinateur, parce que je n'en avais pas encore.
Pourquoi cette introduction ?
Parce que vendredi dernier, quand j'ai quitté mon travail, j'avais mon sac. Mais sans aucun ordinateur a l'intérieur.
Vendredi était ma dernière journée de travail. Je suis vraiment contente d'avoir fini. Je suis soulagée. J'ai hâte de me reposer en vacances. J'ai hâte de commencer mon nouvel emploi.
Mais criss que les gens vont me manquer.
C'était vraiment une belle gang. Des gens qui viennent de partout, de tous les genres et styles, qui parlent plusieurs langues... Des gens gentils, adorables, travaillants...
J'ai quelques collègues de travail qui sont devenus de réels amis au fil du temps.
Et je garde énormément de beaux souvenir de ma dernière année là bas.
J'ai appris, j'ai grandis, j'ai changé. Et ça, c'est grâce à tous les gens avec qui j'ai eu la chance de travailler.
Je vais m'ennuyer de la gang. De MA gang.
L'une des chose que j'ai le plus voulu et que je regrette le plus, c'est de ne pas avoir pu partir un projet à partir du commencement. À chaque projet sur lequel j'ai travaillé, pour des raisons de mauvais timing, il était déjà commencé, par quelqu'un d'autre, "en attendant". Souvent mal commencé. Et on s'était toujours dit, moi, M. CG et M. VFX, qu'on voulait en partir un tous les 3, parce qu'on aurait probablement fait un super team ensemble, à gérer chacun notre département.
Pendant la journée de vendredi, j'en ai reparlé avec M. VFX. On en a tous les deux convenu qu'on aurait, et je cite, "rocké en sale". Alors avant de partir, j'ai promis à M. CG, une des personnes les plus merveilleuse avec qui il m'ait été donné de travailler, de partir son countdown parce que je veux revenir dans 1 an, à la fin de mon contrat à Vancouver.
Et rocker en sale à mon retour avec eux.
Pourquoi cette introduction ?
Parce que vendredi dernier, quand j'ai quitté mon travail, j'avais mon sac. Mais sans aucun ordinateur a l'intérieur.
Vendredi était ma dernière journée de travail. Je suis vraiment contente d'avoir fini. Je suis soulagée. J'ai hâte de me reposer en vacances. J'ai hâte de commencer mon nouvel emploi.
Mais criss que les gens vont me manquer.
C'était vraiment une belle gang. Des gens qui viennent de partout, de tous les genres et styles, qui parlent plusieurs langues... Des gens gentils, adorables, travaillants...
J'ai quelques collègues de travail qui sont devenus de réels amis au fil du temps.
Et je garde énormément de beaux souvenir de ma dernière année là bas.
J'ai appris, j'ai grandis, j'ai changé. Et ça, c'est grâce à tous les gens avec qui j'ai eu la chance de travailler.
Je vais m'ennuyer de la gang. De MA gang.
L'une des chose que j'ai le plus voulu et que je regrette le plus, c'est de ne pas avoir pu partir un projet à partir du commencement. À chaque projet sur lequel j'ai travaillé, pour des raisons de mauvais timing, il était déjà commencé, par quelqu'un d'autre, "en attendant". Souvent mal commencé. Et on s'était toujours dit, moi, M. CG et M. VFX, qu'on voulait en partir un tous les 3, parce qu'on aurait probablement fait un super team ensemble, à gérer chacun notre département.
Pendant la journée de vendredi, j'en ai reparlé avec M. VFX. On en a tous les deux convenu qu'on aurait, et je cite, "rocké en sale". Alors avant de partir, j'ai promis à M. CG, une des personnes les plus merveilleuse avec qui il m'ait été donné de travailler, de partir son countdown parce que je veux revenir dans 1 an, à la fin de mon contrat à Vancouver.
Et rocker en sale à mon retour avec eux.
samedi 26 février 2011
So be it
Aujourd'hui j'allais chez M. Geek faire mes boîtes pour déménager mes choses de chez lui. Comme quasiment tous les meubles de notre appart étaient à moi, quand je suis partie l'année dernière, je lui ai tout laissé. Et quand on s'est séparé en novembre, comme je n'en avais pas besoin dans l'immédiat, je lui avais dit de les garder en attendant que le bail finisse en mai.
Mais comme je ne voulais pas laisser un déménagement sur les bras de mes parents après mon départ, c'était en fin de semaine que ça se passait, comme on dit.
Alors je suis arrivée chez lui à 2h30 cet après-midi. Et on a terminé à 3h30 cette nuit.
J'appréhendais beaucoup le moment. Parce qu'on s'entend qu'on a beau être en très bon terme lui et moi, je ne savais pas trop comment ça allait se passer. J'avais peur des éventuels "C'est à moi ça." "Non, c'est à moi !" À MOI j'te dis" "NON, C'EST À MOI BON ! ! !".
Finalement ça s'est super bien passé. On a beaucoup rit. De découragement, au début, devant l'ampleur de la tâche. Puis on s'est mis à écrire des niaiseries sur les boîtes en dessous du mot "FRAGILE". Ça a commencé par "FRAGILE comme un coquelicot qui virevolte sous le vent des tropiques". Puis c'était "FRAGILE comme ta mère". Il y a eu les classiques "CRISSEMENT FRAGILE, OK ?" et "FRAGILE en TABARNAK !". Ensuite on s'est mis à vraiment déconner, et il a même finit par écrire "FRAGILE comme M. Eiffel" et plein d'autres variations sur ce même thème.
J'ai eu un petit pincement au coeur, je l'avoue. Minuscule, mais il y était. Quand je suis sortie pour aller mettre quelque chose dans ma voiture, je nous ai revu il y a cinq ans emménager dans notre premier appartement, aidés de mon frère et de mes parents. J'ai eu la petite pensée, "Ça y est, on y est.". Et puis lors d'une fraction de seconde, je me suis dit "Mais comment on en est arrivé là au juste ?".
Je ne le sais pas trop. Une succession d'évènements j'imagine. On s'est prit pour acquis, au départ. On était jeune quand on s'est rencontré aussi. Puis, je suis partie à l'extérieur pour travailler. J'y croyais, au début. Je pensais sincèrement qu'on allait y survivre, même si je savais que ça ne serait pas facile. Mais 1 an et demi, c'est trop long. Pour l'avoir vécu, je n'y crois plus aux relations à distance. Selon moi, plus de 6 mois, c'est du suicide. Loin des yeux, loin du coeur comme on dit. On l'a appris à nos dépens...
On a parlé de plein de choses durant la journée. Je me souviens avoir soulevé la question que si c'était à refaire, en sachant tout ce que je sais aujourd'hui, je ne sais pas si je repartirais. On s'est regardé quelques secondes, puis comme je sortais dehors pour aller fumer, il m'a dit : "Pense-y pis on en reparle quand tu rentreras, je suis curieux de savoir.". Et en 10 minutes, ça m'est complètement sorti de l'esprit, et lui aussi probablement, parce qu'on en a pas reparlé. C'est en écrivant tout à l'heure que ça m'est revenu en tête. De toute façon, même quelques heures plus tard, je n'ai aucune idée de la réponse...
Ma vie a tellement changé dans la dernière année, en particulier dans les derniers mois. Autant pour le mieux que pour le pire. Professionnellement, si j'avais décidé de rester, je ne sais pas ou je suis en ce moment. J'ai tellement appris durant la dernière année. J'ai été super chanceuse là-dessus.
Mes projets, mes buts ont beaucoup changé dans les derniers mois. Je me voyais me marier et avoir des enfants dans une ou plusieurs années, m'acheter une maison. Aujourd'hui, si on me pose la question, je ne pense pas du tout à me marier (normal, je suis célibataire que vous me direz), mais je désire encore moins avoir des enfants un jour. Plus j'y pense, moins je crois que j'en veux. Et ça, ça a TELLEMENT surpris M. Geek quand je lui ai dis...
Mais la question reste toujours en suspens.
Est-ce que je le referais ? Hummmmmm... Ou serais-je aujourd'hui si j'étais restée ? Honnêtement, aucune espèce d'idée.
Je ne suis pas triste, je sais qu'on a fait la bonne chose. Et en plus, je crois qu'on l'a fait de la bonne façon, dans le respect. Je n'ai pas de regret, et pour en avoir parlé avec lui aujourd'hui, je sais qu'il n'en a pas lui non plus.
Je lui souhaite énormément de bonheur. Il le mérite.
C'est pas un méchant gars, et je ne suis pas une méchante fille.
C'est drôle, mais en parlant avec des amies il y a pas si longtemps, j'ai passé la réflexion suivante :
M. Geek a toujours voulu aller habiter à Québec après ses études, et pour moi ç'en était hors de question. Maintenant, il y déménage avec sa copine en mai. Moi depuis que je suis allée à Vancouver l'an dernier, j'ai voulu y retourner pour y travailler. Lui il ne voulait pas vraiment. Maintenant, j'y vais. À sa façon, il est parfait. À ma façon, je suis parfaite. On était juste pas fait pour aller parfaitement ensemble.
Alors c'est tout. So be it. Demain matin, en fait dans 2-3 heures soit lorsqu'ils arriveront, les déménageurs mettront les presques 6 dernières années de ma vie dans leur camion. Et moi je les regarderai faire, et j'essaierai un court instant d'imaginer ce que serait ma vie si je n'étais pas partie...
Mais comme je ne voulais pas laisser un déménagement sur les bras de mes parents après mon départ, c'était en fin de semaine que ça se passait, comme on dit.
Alors je suis arrivée chez lui à 2h30 cet après-midi. Et on a terminé à 3h30 cette nuit.
J'appréhendais beaucoup le moment. Parce qu'on s'entend qu'on a beau être en très bon terme lui et moi, je ne savais pas trop comment ça allait se passer. J'avais peur des éventuels "C'est à moi ça." "Non, c'est à moi !" À MOI j'te dis" "NON, C'EST À MOI BON ! ! !".
Finalement ça s'est super bien passé. On a beaucoup rit. De découragement, au début, devant l'ampleur de la tâche. Puis on s'est mis à écrire des niaiseries sur les boîtes en dessous du mot "FRAGILE". Ça a commencé par "FRAGILE comme un coquelicot qui virevolte sous le vent des tropiques". Puis c'était "FRAGILE comme ta mère". Il y a eu les classiques "CRISSEMENT FRAGILE, OK ?" et "FRAGILE en TABARNAK !". Ensuite on s'est mis à vraiment déconner, et il a même finit par écrire "FRAGILE comme M. Eiffel" et plein d'autres variations sur ce même thème.
J'ai eu un petit pincement au coeur, je l'avoue. Minuscule, mais il y était. Quand je suis sortie pour aller mettre quelque chose dans ma voiture, je nous ai revu il y a cinq ans emménager dans notre premier appartement, aidés de mon frère et de mes parents. J'ai eu la petite pensée, "Ça y est, on y est.". Et puis lors d'une fraction de seconde, je me suis dit "Mais comment on en est arrivé là au juste ?".
Je ne le sais pas trop. Une succession d'évènements j'imagine. On s'est prit pour acquis, au départ. On était jeune quand on s'est rencontré aussi. Puis, je suis partie à l'extérieur pour travailler. J'y croyais, au début. Je pensais sincèrement qu'on allait y survivre, même si je savais que ça ne serait pas facile. Mais 1 an et demi, c'est trop long. Pour l'avoir vécu, je n'y crois plus aux relations à distance. Selon moi, plus de 6 mois, c'est du suicide. Loin des yeux, loin du coeur comme on dit. On l'a appris à nos dépens...
On a parlé de plein de choses durant la journée. Je me souviens avoir soulevé la question que si c'était à refaire, en sachant tout ce que je sais aujourd'hui, je ne sais pas si je repartirais. On s'est regardé quelques secondes, puis comme je sortais dehors pour aller fumer, il m'a dit : "Pense-y pis on en reparle quand tu rentreras, je suis curieux de savoir.". Et en 10 minutes, ça m'est complètement sorti de l'esprit, et lui aussi probablement, parce qu'on en a pas reparlé. C'est en écrivant tout à l'heure que ça m'est revenu en tête. De toute façon, même quelques heures plus tard, je n'ai aucune idée de la réponse...
Ma vie a tellement changé dans la dernière année, en particulier dans les derniers mois. Autant pour le mieux que pour le pire. Professionnellement, si j'avais décidé de rester, je ne sais pas ou je suis en ce moment. J'ai tellement appris durant la dernière année. J'ai été super chanceuse là-dessus.
Mes projets, mes buts ont beaucoup changé dans les derniers mois. Je me voyais me marier et avoir des enfants dans une ou plusieurs années, m'acheter une maison. Aujourd'hui, si on me pose la question, je ne pense pas du tout à me marier (normal, je suis célibataire que vous me direz), mais je désire encore moins avoir des enfants un jour. Plus j'y pense, moins je crois que j'en veux. Et ça, ça a TELLEMENT surpris M. Geek quand je lui ai dis...
Mais la question reste toujours en suspens.
Est-ce que je le referais ? Hummmmmm... Ou serais-je aujourd'hui si j'étais restée ? Honnêtement, aucune espèce d'idée.
Je ne suis pas triste, je sais qu'on a fait la bonne chose. Et en plus, je crois qu'on l'a fait de la bonne façon, dans le respect. Je n'ai pas de regret, et pour en avoir parlé avec lui aujourd'hui, je sais qu'il n'en a pas lui non plus.
Je lui souhaite énormément de bonheur. Il le mérite.
C'est pas un méchant gars, et je ne suis pas une méchante fille.
C'est drôle, mais en parlant avec des amies il y a pas si longtemps, j'ai passé la réflexion suivante :
M. Geek a toujours voulu aller habiter à Québec après ses études, et pour moi ç'en était hors de question. Maintenant, il y déménage avec sa copine en mai. Moi depuis que je suis allée à Vancouver l'an dernier, j'ai voulu y retourner pour y travailler. Lui il ne voulait pas vraiment. Maintenant, j'y vais. À sa façon, il est parfait. À ma façon, je suis parfaite. On était juste pas fait pour aller parfaitement ensemble.
Alors c'est tout. So be it. Demain matin, en fait dans 2-3 heures soit lorsqu'ils arriveront, les déménageurs mettront les presques 6 dernières années de ma vie dans leur camion. Et moi je les regarderai faire, et j'essaierai un court instant d'imaginer ce que serait ma vie si je n'étais pas partie...
jeudi 24 février 2011
J'ai hâte...
J'ai acheté mon billet d'avion pour Vancouver cette semaine.
C'est drôle, c'est comme se magasiner un voyage, c'est super excitant. Sauf qu'au lieu de cocher "aller-retour", tu coches "aller simple" sur le site d'Air Canada...
Aller-simple... Ça fait un peu peur comme terme. Honnêtement, moi j'appellerais ça "aller-avec-intention-de-revenir-mais-je-sais-pas-encore-tout-a-fait-quand-exactement"
Ça sonne mieux, non ? Moins définitif en tout cas.
Il me reste environ 5 semaines avant mon départ. Et honnêtement, j'suis sure que même Barack Obama va être moins occupé que moi pour les prochaines semaines. J'ai l'impression que ma "liste de choses à faire avant de mourir" s'est transformée en "liste de choses à faire avant de partir pour Vancouver".
Plein de choses à faire. Plein de gens à voir. Plein de ménage à faire. Dans mes affaires. Dans ma tête aussi.
Je me questionne en ce moment. Au sujet de M. Eiffel.
Ok. J'entends déjà les plaintes : "Come on Dernière minute, lâche-nouuuuuuuuuus avec M. Eiffeeeeeeeeeeeeeeeeeeel"
Mais bon. Mon blog. Moi qui décide :)
Donc.
Je me questionne. Je lui ai jamais dit ma façon de penser. Pas une fois que j'aie appris toute l'histoire en tout cas. Et honnêtement, ça me fait royalement chier. Je crois avoir besoin de lui dire ce que je pense. Ce qu'il m'a fait. Ce que je ressens. Parce qu'à ce qu'on ma dit, il a tenté de faire du mieux qu'il pouvait par rapport à moi dans la situation.
Ce à quoi je réponds : Bullshit.
J'suis désolée, mais quand tu crées une situation de merde toi même, ça fait pas de toi un Saint parce que tu tentes (fucking maladroitement, il va sans dire) de limiter les dégâts. Le mal est fait. Et faut vivre avec les conséquences.
Pis en ce moment, les conséquences sont que j'en ai gros sur le coeur.
Le but c'est pas de le blesser en lui disant ce que je pense de tout ça. Mais j'ai besoin qu'il sache.
Anyway.
Je sais pas encore si je vais pouvoir le faire. Je sais pas s'il va vouloir, en fait. Je sais que je veux attendre d'avoir fini de travailler pour lui en parler. Pour pas avoir à le recroiser par après. Et je suis pas à 10 jours près.
Donc j'ai hâte.
De finir de travailler.
De partir pour Vancouver.
De repartir à zéro, en quelque sorte.
C'est drôle, c'est comme se magasiner un voyage, c'est super excitant. Sauf qu'au lieu de cocher "aller-retour", tu coches "aller simple" sur le site d'Air Canada...
Aller-simple... Ça fait un peu peur comme terme. Honnêtement, moi j'appellerais ça "aller-avec-intention-de-revenir-mais-je-sais-pas-encore-tout-a-fait-quand-exactement"
Ça sonne mieux, non ? Moins définitif en tout cas.
Il me reste environ 5 semaines avant mon départ. Et honnêtement, j'suis sure que même Barack Obama va être moins occupé que moi pour les prochaines semaines. J'ai l'impression que ma "liste de choses à faire avant de mourir" s'est transformée en "liste de choses à faire avant de partir pour Vancouver".
Plein de choses à faire. Plein de gens à voir. Plein de ménage à faire. Dans mes affaires. Dans ma tête aussi.
Je me questionne en ce moment. Au sujet de M. Eiffel.
Ok. J'entends déjà les plaintes : "Come on Dernière minute, lâche-nouuuuuuuuuus avec M. Eiffeeeeeeeeeeeeeeeeeeel"
Mais bon. Mon blog. Moi qui décide :)
Donc.
Je me questionne. Je lui ai jamais dit ma façon de penser. Pas une fois que j'aie appris toute l'histoire en tout cas. Et honnêtement, ça me fait royalement chier. Je crois avoir besoin de lui dire ce que je pense. Ce qu'il m'a fait. Ce que je ressens. Parce qu'à ce qu'on ma dit, il a tenté de faire du mieux qu'il pouvait par rapport à moi dans la situation.
Ce à quoi je réponds : Bullshit.
J'suis désolée, mais quand tu crées une situation de merde toi même, ça fait pas de toi un Saint parce que tu tentes (fucking maladroitement, il va sans dire) de limiter les dégâts. Le mal est fait. Et faut vivre avec les conséquences.
Pis en ce moment, les conséquences sont que j'en ai gros sur le coeur.
Le but c'est pas de le blesser en lui disant ce que je pense de tout ça. Mais j'ai besoin qu'il sache.
Anyway.
Je sais pas encore si je vais pouvoir le faire. Je sais pas s'il va vouloir, en fait. Je sais que je veux attendre d'avoir fini de travailler pour lui en parler. Pour pas avoir à le recroiser par après. Et je suis pas à 10 jours près.
Donc j'ai hâte.
De finir de travailler.
De partir pour Vancouver.
De repartir à zéro, en quelque sorte.
jeudi 17 février 2011
J'aime ma grand-maman
J'appelle ma grand-mère pour lui dire que je vais aller souper avec elle.
G-M : Allo ?
Derniere minute : Yo G-M ! C'est ta petite-fille préférée !
G-M : Ah, allo "insérez ici le nom de ma cousine" !
Derniere minute : (ben crampee au telephone) Euh non... Mais contente de savoir que j'suis pas ta préférée...
Techniquement, je suis en 2e position, j'ai juste une cousine du bord de ma mère. Une criss de chance !
Donc ça a ben l'air qu'on va se contenter de ça !
G-M : Allo ?
Derniere minute : Yo G-M ! C'est ta petite-fille préférée !
G-M : Ah, allo "insérez ici le nom de ma cousine" !
Derniere minute : (ben crampee au telephone) Euh non... Mais contente de savoir que j'suis pas ta préférée...
Techniquement, je suis en 2e position, j'ai juste une cousine du bord de ma mère. Une criss de chance !
Donc ça a ben l'air qu'on va se contenter de ça !
mardi 15 février 2011
Ramassis de tranches de vies
Conversation de cigarette :
M. IT : Donc là, tu vas tu arrêter de fumer à Vancouver ?
Dernière minute : Euh... ben oui. J't'enverrai un mail de là-bas pour te dire que j'ai arrêté.
M. IT : C'est bon, j'arrêterai en même temps.
Dernière minute : Good. Je dirai aux autres de te checker quand je serai partie.
M. IT : Si je recommence je t'enverrai 20$.
Dernière minute : Je te donnerai mon compte Paypal...
J'suis vraiment orgueilleuse. C'est pas le 20$ qui est en jeu, c'est maintenant mon honneur !
On s'est donné une date : le 30 avril. Pour prouver le sérieux de la démarche, j'ai déjà setté une alarme sur mon téléphone... C'est pas peu dire !
-----
Le tact selon mes parents :
Père : T'as rien d'autre de nouveau à raconter ? (pour la énième fois de la soirée)
Dernière minute : Euh... Ben... Vous rappelez-vous de votre souvenir de voyage de Tahiti ?
Parents : Euh...... (5 secondes de pause avec deux parents songeurs)
(NB : Lors de leur voyage à Tahiti il y a 4 ans, mes parents se sont fait tatouer)
Parents qui réalisent : TU T'ES FAIT TATOUER ? ! ? !
Je remonte ma manche de chandail et leur montre mon tattoo
Mère : Mon Dieu mais c'est ben laitte ! ! !
Père : Combien ça t'a coûté cette horreur là ? ! ?
Pis après ça on se demande encore d'où me vient mon manque de tact légendaire...
-----
Y'a des choses qui arrivent jamais dans une vie. Genre se faire convoquer pour être juré à la cour.
Y'a des choses qui n'arrivent qu'à ma mère dans la vie. Genre se faire convoquer pour être juré à la cour, pendant ses 2 semaines de vacances, en plein milieu du voyage dans le sud qu'on avait prévu faire en famille...
Karma's such a bitch des fois...
Mais bon, aux dernières nouvelles, ça aurait l'air que tu peux demander de le faire sur un autre procès à une date ultérieure... On espère...
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Je suis à la pharmacie pendant mon heure de dîner, cernée jusqu'aux coudes et j'achète un paquet de 30 Gravols pis un paquet d'Advils Nuit.
Caissière : Vous savez que ça peut causer de la somnolence les Gravols madame ?
-_-'
Come on. Voir que j'ai pas l'air au courant...
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Au travail la semaine dernière :
VP : On regarde quoi là ?
Dernière minute : La plate raw.
VP (sur l'air de Bad Romance) : Rah, rah oulala...
J'peux tu vous dire que j'ai eu la chanson dans la tête tout le reste de la journée ?
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Pensées diverses :
Je pensais jamais qu'on pouvait trouver sexy un homme avec les cheveux roses, un suit de spandex pis une étoile de dessinée dans la face. En spectacle, Antoine Gratton jouant du piano m'a prouvé le contraire.
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Y'a des gens qui disent que pleurer, ça fait du bien.
Moi je leur dit : Mangez donc d'la marde.
J'aimerais ben ça qu'ils me voient, a 6h30 du matin, en train de fumer sur ma galerie, mes écouteurs sur les oreilles, quand je suis réveillée depuis 3h30 du matin pis que je suis plus capable de me rendormir, fondre en larme sans raison particulière parce que j'écoute une chanson triste qui me rappelle plein de choses. NON, ÇA FAIT PAS DU BIEN, OK ? ! ?
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Faire l'inventaire de "ça c'est à moi, ça c'est à toi" apres 5 ans et demie de relation, par mail et par skype, c'est chiant. C'est cool, M. Geek et moi on s'entend super bien. Mais si c'est pas le cas, criss que ça doit dégénérer assez rapidement...
Question que je ne pensais jamais me faire poser de ma vie : "On fait quoi avec nos points Airmiles ?"
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Le prince William, avec les années, il ressemble de plus en plus à son père, et de moins en moins à sa mère.
Pis j'pense pas me tromper en affirmant que c'est pas vraiment une bonne chose...
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Sur ce, bonne nuit !
En espérant que mes Advils Nuit fassent bientôt effet...
M. IT : Donc là, tu vas tu arrêter de fumer à Vancouver ?
Dernière minute : Euh... ben oui. J't'enverrai un mail de là-bas pour te dire que j'ai arrêté.
M. IT : C'est bon, j'arrêterai en même temps.
Dernière minute : Good. Je dirai aux autres de te checker quand je serai partie.
M. IT : Si je recommence je t'enverrai 20$.
Dernière minute : Je te donnerai mon compte Paypal...
J'suis vraiment orgueilleuse. C'est pas le 20$ qui est en jeu, c'est maintenant mon honneur !
On s'est donné une date : le 30 avril. Pour prouver le sérieux de la démarche, j'ai déjà setté une alarme sur mon téléphone... C'est pas peu dire !
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Le tact selon mes parents :
Père : T'as rien d'autre de nouveau à raconter ? (pour la énième fois de la soirée)
Dernière minute : Euh... Ben... Vous rappelez-vous de votre souvenir de voyage de Tahiti ?
Parents : Euh...... (5 secondes de pause avec deux parents songeurs)
(NB : Lors de leur voyage à Tahiti il y a 4 ans, mes parents se sont fait tatouer)
Parents qui réalisent : TU T'ES FAIT TATOUER ? ! ? !
Je remonte ma manche de chandail et leur montre mon tattoo
Mère : Mon Dieu mais c'est ben laitte ! ! !
Père : Combien ça t'a coûté cette horreur là ? ! ?
Pis après ça on se demande encore d'où me vient mon manque de tact légendaire...
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Y'a des choses qui arrivent jamais dans une vie. Genre se faire convoquer pour être juré à la cour.
Y'a des choses qui n'arrivent qu'à ma mère dans la vie. Genre se faire convoquer pour être juré à la cour, pendant ses 2 semaines de vacances, en plein milieu du voyage dans le sud qu'on avait prévu faire en famille...
Karma's such a bitch des fois...
Mais bon, aux dernières nouvelles, ça aurait l'air que tu peux demander de le faire sur un autre procès à une date ultérieure... On espère...
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Je suis à la pharmacie pendant mon heure de dîner, cernée jusqu'aux coudes et j'achète un paquet de 30 Gravols pis un paquet d'Advils Nuit.
Caissière : Vous savez que ça peut causer de la somnolence les Gravols madame ?
-_-'
Come on. Voir que j'ai pas l'air au courant...
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Au travail la semaine dernière :
VP : On regarde quoi là ?
Dernière minute : La plate raw.
VP (sur l'air de Bad Romance) : Rah, rah oulala...
J'peux tu vous dire que j'ai eu la chanson dans la tête tout le reste de la journée ?
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Pensées diverses :
Je pensais jamais qu'on pouvait trouver sexy un homme avec les cheveux roses, un suit de spandex pis une étoile de dessinée dans la face. En spectacle, Antoine Gratton jouant du piano m'a prouvé le contraire.
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Y'a des gens qui disent que pleurer, ça fait du bien.
Moi je leur dit : Mangez donc d'la marde.
J'aimerais ben ça qu'ils me voient, a 6h30 du matin, en train de fumer sur ma galerie, mes écouteurs sur les oreilles, quand je suis réveillée depuis 3h30 du matin pis que je suis plus capable de me rendormir, fondre en larme sans raison particulière parce que j'écoute une chanson triste qui me rappelle plein de choses. NON, ÇA FAIT PAS DU BIEN, OK ? ! ?
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Faire l'inventaire de "ça c'est à moi, ça c'est à toi" apres 5 ans et demie de relation, par mail et par skype, c'est chiant. C'est cool, M. Geek et moi on s'entend super bien. Mais si c'est pas le cas, criss que ça doit dégénérer assez rapidement...
Question que je ne pensais jamais me faire poser de ma vie : "On fait quoi avec nos points Airmiles ?"
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Le prince William, avec les années, il ressemble de plus en plus à son père, et de moins en moins à sa mère.
Pis j'pense pas me tromper en affirmant que c'est pas vraiment une bonne chose...
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Sur ce, bonne nuit !
En espérant que mes Advils Nuit fassent bientôt effet...
vendredi 11 février 2011
Tu sens que tu vas passer une pas pire journée quand...
Pour contextualiser, je suis une vraie workaholic. Genre que j'ai mes mails sur mon cellulaire, et que si je un mail d'un client, qu'il soit n'importe quelle heure, n'importe quel jour de la semaine, c'est certain que je vais y répondre. C'est très discutable comme choix de vie, je le sais. Mais bon, honnêtement, même si je me décourage moi-même parfois par mon incapacité presque totale à décrocher, je dois avouer que j'aime bien ça.
Donc en me levant le matin, pour me réveiller, mon premier réflexe (après avoir snoozé environ 122 fois, je l'avoue) c'est de regarder mes mails et d'y répondre, s'il y a quoi que ce soit d'urgent.
Mais pour en revenir à ma pas pire journée.
Alors ce matin, je prends mon cell, comme à tous les jours, et je vérifie mes mails.
Il y en a un qui accroche bien sûr mon attention :
Subject : Contract from COMPANY X
Mon réflexe, c'est de crier : "Miss PPPPPPPPPPPPP ! J'ai reçu mon contraaaaaaaaaaaaat !"
Alors oui, j'ai eu la job ! ! ! ! ! !
J'avais eu la confirmation par mail vendredi dernier, mais tant que je n'avais pas de contrat, je ne voulais pas trop en parler.
Alors c'est officiel : En avril, je déménage à Vancouver pour 1 an.
Si je suis contente ? Oui, très.
Si j'ai peur ? Oui, encore plus.
Je l'ai déjà dit, les raisons pour lesquelles j'ai démissionné sont mauvaises. Je n'en peux plus. Je ne veux plus le voir à tout les jours. La voir à tous les jours. Je trouve ça difficile, et c'est en train de me bouffer par en dedans. Je suis pas heureuse, et j'en deviens super agressive, je m'en rends compte. Et les autres s'en rendent compte. Alors avant de devenir folle, je dois partir.
Je ne pars pas pour lui. Je pars à cause de lui. Mais je pars pour moi.
J'ai besoin de changer d'air. J'ai besoin de prendre de la distance par rapport à tout ce qui est arrivé. J'ai besoin d'oublier. J'ai besoin de recommencer à dormir. J'ai besoin de me refaire une santé. Ici, j'y arrive juste pas. Si on m'avait dit il y a à peine 6 mois que je ferais ça, jamais je ne l'aurais cru.
Mais là j'en peux plus.
La peine, c'était nul, mais j'arrivais à gérer.
Là tu rajoutes à ça de la haine envers lui, parce j'ai appris qu'il a commencé à voir une fille de la job quand il était encore avec moi.
De la haine envers moi, parce que je lui ai fait confiance, trop facilement, trop rapidement. Parce que je l'ai aimé.
Des remords envers sa nouvelle copine, parce qu'on s'est revu après que ce soit fini nous deux. Et qu'il était avec elle à ce moment-là.
Donc de la peine, de la haine envers lui, de la haine envers moi, et des remords ? C'est juste trop.
Il me reste 3 semaines à travailler. Ça va être difficile, je le sais. Mais je vais essayer de vivre ça un jour à la fois...
J'espère juste que les 4500 kilomètres de distance vont aider. Ça ne réglera pas tout, j'en suis consciente. Mais ça ne peut pas nuire...
Donc en me levant le matin, pour me réveiller, mon premier réflexe (après avoir snoozé environ 122 fois, je l'avoue) c'est de regarder mes mails et d'y répondre, s'il y a quoi que ce soit d'urgent.
Mais pour en revenir à ma pas pire journée.
Alors ce matin, je prends mon cell, comme à tous les jours, et je vérifie mes mails.
Il y en a un qui accroche bien sûr mon attention :
Subject : Contract from COMPANY X
Mon réflexe, c'est de crier : "Miss PPPPPPPPPPPPP ! J'ai reçu mon contraaaaaaaaaaaaat !"
Alors oui, j'ai eu la job ! ! ! ! ! !
J'avais eu la confirmation par mail vendredi dernier, mais tant que je n'avais pas de contrat, je ne voulais pas trop en parler.
Alors c'est officiel : En avril, je déménage à Vancouver pour 1 an.
Si je suis contente ? Oui, très.
Si j'ai peur ? Oui, encore plus.
Je l'ai déjà dit, les raisons pour lesquelles j'ai démissionné sont mauvaises. Je n'en peux plus. Je ne veux plus le voir à tout les jours. La voir à tous les jours. Je trouve ça difficile, et c'est en train de me bouffer par en dedans. Je suis pas heureuse, et j'en deviens super agressive, je m'en rends compte. Et les autres s'en rendent compte. Alors avant de devenir folle, je dois partir.
Je ne pars pas pour lui. Je pars à cause de lui. Mais je pars pour moi.
J'ai besoin de changer d'air. J'ai besoin de prendre de la distance par rapport à tout ce qui est arrivé. J'ai besoin d'oublier. J'ai besoin de recommencer à dormir. J'ai besoin de me refaire une santé. Ici, j'y arrive juste pas. Si on m'avait dit il y a à peine 6 mois que je ferais ça, jamais je ne l'aurais cru.
Mais là j'en peux plus.
La peine, c'était nul, mais j'arrivais à gérer.
Là tu rajoutes à ça de la haine envers lui, parce j'ai appris qu'il a commencé à voir une fille de la job quand il était encore avec moi.
De la haine envers moi, parce que je lui ai fait confiance, trop facilement, trop rapidement. Parce que je l'ai aimé.
Des remords envers sa nouvelle copine, parce qu'on s'est revu après que ce soit fini nous deux. Et qu'il était avec elle à ce moment-là.
Donc de la peine, de la haine envers lui, de la haine envers moi, et des remords ? C'est juste trop.
Il me reste 3 semaines à travailler. Ça va être difficile, je le sais. Mais je vais essayer de vivre ça un jour à la fois...
J'espère juste que les 4500 kilomètres de distance vont aider. Ça ne réglera pas tout, j'en suis consciente. Mais ça ne peut pas nuire...
samedi 5 février 2011
Une fois par année...
Depuis quelque j'ai 19-20 ans, ça me prend environ une fois par année.
Une envie soudaine, que je n'avais jamais vraiment eu auparavant. Et puis ça passait, pour ne revenir qu'un an plus tard.
Mais la semaine dernière, c'est revenu. Disons que dernièrement, mes décisions sont pas mal une succession de coups de tête.
Commencer à fumer.
Aimer.
Fuir.
Démissionner de mon travail que j'aime, sans rien avoir devant moi.
Accepter un travail à 4500 kilomètres de chez moi.
Et puis me faire tatouer. Un scorpion, sur le poignet gauche.
Son emplacement a une grande valeur pour moi. Je n'aurais pas voulu qu'il soit ailleurs. Le tattoo en tant que tel, par contre, n'a pas de grande signification pour moi. Mon signe astrologique. Et le petit côté "qui s'y frotte s'y pique", que j'aime bien. Parce que je veux m'en souvenir. Comme dans la fable du scorpion et de la grenouille. Que je peux piquer. Que c'est dans ma nature, au fond. En ce moment, je veux piquer avant que quelqu'un d'autre ne le fasse. Parce qu'être la personne piquée, je veux plus.
Enfin bref. Un coup de tête. Et je sais que je n'aurai peut-être plus la même manière de penser dans quelques semaines, mois ou années. Mais comme ça, j'aurai toujours un petit rappel de l'état d'esprit que j'ai aujourd'hui.
Et je ne crois pas le regretter un jour. J'ai peu de regrets dans la vie. Parce que j'aime à penser que chaque décision que je prends, aussi mauvaise peut-elle être, fait en sorte que je suis ce que je suis aujourd'hui.
Une envie soudaine, que je n'avais jamais vraiment eu auparavant. Et puis ça passait, pour ne revenir qu'un an plus tard.
Mais la semaine dernière, c'est revenu. Disons que dernièrement, mes décisions sont pas mal une succession de coups de tête.
Commencer à fumer.
Aimer.
Fuir.
Démissionner de mon travail que j'aime, sans rien avoir devant moi.
Accepter un travail à 4500 kilomètres de chez moi.
Et puis me faire tatouer. Un scorpion, sur le poignet gauche.
Son emplacement a une grande valeur pour moi. Je n'aurais pas voulu qu'il soit ailleurs. Le tattoo en tant que tel, par contre, n'a pas de grande signification pour moi. Mon signe astrologique. Et le petit côté "qui s'y frotte s'y pique", que j'aime bien. Parce que je veux m'en souvenir. Comme dans la fable du scorpion et de la grenouille. Que je peux piquer. Que c'est dans ma nature, au fond. En ce moment, je veux piquer avant que quelqu'un d'autre ne le fasse. Parce qu'être la personne piquée, je veux plus.
Enfin bref. Un coup de tête. Et je sais que je n'aurai peut-être plus la même manière de penser dans quelques semaines, mois ou années. Mais comme ça, j'aurai toujours un petit rappel de l'état d'esprit que j'ai aujourd'hui.
Et je ne crois pas le regretter un jour. J'ai peu de regrets dans la vie. Parce que j'aime à penser que chaque décision que je prends, aussi mauvaise peut-elle être, fait en sorte que je suis ce que je suis aujourd'hui.
mercredi 2 février 2011
Y'a des journées de même...
Journée de marde
Aucune raison particulière.
Jsuis énervée, je sais pas trop pourquoi.
J'attends toujours une confirmation pour la job de rêve, ça me stress sans bon sens.
J'ai hâte qu'ils trouvent quelqu'un pour me remplacer sur le 2e projet sur lequel je travaille à la job (le premier je vais avoir le temps de le finir avant mon départ)
Tout me fait chier
Par dessus tout, M. Eiffel me fait chier avec son criss de bonheur.
Je sais, c'est gratuit et tout a fait mesquin.
Mais si j'en chie, j'aimerais qu'il en chie lui aussi.
Au moins un peu.
Je sais, faudrait que je grandisse un peu.
Mais pour l'instant j'ai pas le temps, je suis trop occupée a m'apitoyer sur mon sort.
Aucune raison particulière.
Jsuis énervée, je sais pas trop pourquoi.
J'attends toujours une confirmation pour la job de rêve, ça me stress sans bon sens.
J'ai hâte qu'ils trouvent quelqu'un pour me remplacer sur le 2e projet sur lequel je travaille à la job (le premier je vais avoir le temps de le finir avant mon départ)
Tout me fait chier
Par dessus tout, M. Eiffel me fait chier avec son criss de bonheur.
Je sais, c'est gratuit et tout a fait mesquin.
Mais si j'en chie, j'aimerais qu'il en chie lui aussi.
Au moins un peu.
Je sais, faudrait que je grandisse un peu.
Mais pour l'instant j'ai pas le temps, je suis trop occupée a m'apitoyer sur mon sort.
dimanche 30 janvier 2011
C'est bon signe, non ?
Je sais que rien n'est signé encore et que tant que je n'ai pas de contrat rien n'est sûr, mais voici la réponse de la dame des RH à la lettre de recommandation envoyée par mon patron :
Bonjour VP,
Merci beaucoup pour vos commentaires. Nous avons définitivement eu le même sentiment par rapport à Dernière minute et sommes juste en train de trouver quelle position nous aimerions lui proposer, comme nous sentons qu'elle serait un bon atout à notre équipe - c'est bien de savoir que nous avions raison !
Je lui laisserai bien sur savoir que "nom de la compagnie pour laquelle je travaille présentement" aimerait qu'elle revienne n'importe quand dans le futur - je suis certaine qu'elle serait très flattée de le savoir !
Bien à vous,
RH
Je sais que je vais être déçue si ça ne fonctionne pas, mais pour le moment, je me croise les doigts et j'espère fort que ça marche !
Bonjour VP,
Merci beaucoup pour vos commentaires. Nous avons définitivement eu le même sentiment par rapport à Dernière minute et sommes juste en train de trouver quelle position nous aimerions lui proposer, comme nous sentons qu'elle serait un bon atout à notre équipe - c'est bien de savoir que nous avions raison !
Je lui laisserai bien sur savoir que "nom de la compagnie pour laquelle je travaille présentement" aimerait qu'elle revienne n'importe quand dans le futur - je suis certaine qu'elle serait très flattée de le savoir !
Bien à vous,
RH
Je sais que je vais être déçue si ça ne fonctionne pas, mais pour le moment, je me croise les doigts et j'espère fort que ça marche !
C'est pas ma faute !
Dans la vie, mes défauts, je les reconnais et je les assume sans problème. Je sais que je suis baveuse. Je sais que je suis obstineuse. Je sais que je suis impatiente. Je sais que j'ai souvent la larme facile. Je sais que je peux être pas mal Germaine. Je sais que je suis toujours à la dernière minute. Bref, vous voyez le topo.
Au final, j'aime à penser que mes défauts me rendent tout de même un brin attachante...
Mais j'avoue que pour chacun de mes défauts, j'ai une excuse :
Je suis baveuse ? Pas ma faute, c'est dans les gènes de mon père !
Je suis obstineuse ? Gènes de ma mère.
Je suis impatiente ? Mon grand-père maternel l'était lui aussi.
Je pleure pour rien ? Gènes italiens de ma grand-mère maternelle.
Je suis Germaine ? Pas ma faute non plus, je descends d'une longue lignée de Germaine, qui commence avec ma grand-mère, ma mère et qui se poursuit comme de raison avec moi.
Je mets tout (en blague plus qu'autre chose, évidemment) sur la faute de la génétique ! Un peu facile, je sais...
Mais aujourd'hui, je suis allée voir ma grand-mère maternelle quelques minutes chez elle. Je lui racontais mon anecdote de renouvellement de passeport en riant de voir que j'étais SI a la dernière minute. Elle me dit en souriant : "Moi aussi j'ai toujours été comme ça. J'aurais aimé te donner un autre côté de ma personnalité par exemple !"
QUOI ? ! ? Ça aussi c'est dans mes gènes ? Le gène de la dernière minute existe ? ! ?
Mon père est toujours à l'heure. Mes histoires comme celles du passeport le font enrager, je le sais. Ma mère est une femme HYPER organisée de nature, même si elle rit de me voir toujours dans des situations comme ça. Alors je croyais que pour ce défaut la, je n'avais pas vraiment d'excuse...
AH BEN NON ! !
Je suis à la dernière minute ? PAS MA FAUTE NON PLUS MAINTENANT ! C'est le gène qui me vient de ma grand-mère, qui a sauté une génération !
Au final, j'aime à penser que mes défauts me rendent tout de même un brin attachante...
Mais j'avoue que pour chacun de mes défauts, j'ai une excuse :
Je suis baveuse ? Pas ma faute, c'est dans les gènes de mon père !
Je suis obstineuse ? Gènes de ma mère.
Je suis impatiente ? Mon grand-père maternel l'était lui aussi.
Je pleure pour rien ? Gènes italiens de ma grand-mère maternelle.
Je suis Germaine ? Pas ma faute non plus, je descends d'une longue lignée de Germaine, qui commence avec ma grand-mère, ma mère et qui se poursuit comme de raison avec moi.
Je mets tout (en blague plus qu'autre chose, évidemment) sur la faute de la génétique ! Un peu facile, je sais...
Mais aujourd'hui, je suis allée voir ma grand-mère maternelle quelques minutes chez elle. Je lui racontais mon anecdote de renouvellement de passeport en riant de voir que j'étais SI a la dernière minute. Elle me dit en souriant : "Moi aussi j'ai toujours été comme ça. J'aurais aimé te donner un autre côté de ma personnalité par exemple !"
QUOI ? ! ? Ça aussi c'est dans mes gènes ? Le gène de la dernière minute existe ? ! ?
Mon père est toujours à l'heure. Mes histoires comme celles du passeport le font enrager, je le sais. Ma mère est une femme HYPER organisée de nature, même si elle rit de me voir toujours dans des situations comme ça. Alors je croyais que pour ce défaut la, je n'avais pas vraiment d'excuse...
AH BEN NON ! !
Je suis à la dernière minute ? PAS MA FAUTE NON PLUS MAINTENANT ! C'est le gène qui me vient de ma grand-mère, qui a sauté une génération !
jeudi 27 janvier 2011
Je pourrais...
Je pourrais raconter les dernières choses que j'ai appris a propos de M. Eiffel.
Mais tsé, dans la vie, quand quelque chose te dégoute tant que t'en as physiquement mal au cœur ? T'as pas trop le goût d'en parler.
Je pourrais raconter que j'ai donné ma démission hier a mon patron.
Mais je sais que je l'ai fait pour les mauvaises raison, pour le fuir (M. Eiffel, pas mon patron évidemment) alors j'ai pas trop envie de m'aventurer sur le sujet tout de suite.
Je pourrais raconter que depuis quelques semaines, je dois prendre des Gravols pour être capable de m'endormir le soir.
Mais c'est pas super glorieux, donc passons.
Je pourrais raconter que j'ai passé une entrevue pour la job PARFAITE lundi.
Mais comme j'attends encore des nouvelles, j'ai peur que si j'en parle, ça ne marchera pas.
Alors on écrit quoi quand on a besoin d'écrire mais qu'on ne sait pas quoi raconter ?
Et bien j'ai trouvé : voici la lettre de recommandation que mon patron a envoyé à la RH de la compagnie avec laquelle j'ai eu mon entrevue :
Bonjour Mme RH,
Dernière minute m'a donné sa démission hier pour des raisons personnelles.
Elle m'a fait part de son intention de partir pour "nom de la ville" et de travailler pour "nom de la compagnie où j'ai postulé".
Je voudrais simplement prendre quelques secondes de votre temps et recommander Dernière minute pour le poste pour lequel elle a postulé.
J'ai rarement eu la chance de rencontrer quelqu'un avec autant de potentiel durant ma carrière.
Je la recommanderais n'importe quand à n'importe qui.
Elle est responsable, très intelligente, a une incroyable facilité à communiquer avec les gens, est minutieuse, a une bonne compréhension des échéanciers et de la structure de production, ne laisse aucun problème non résolu derrière elle et fait des suivis journaliers impeccables.
Elle a aussi gagné la confiance de ses supérieurs du coté de la production sur tous les projets sur lesquels elle a été impliquée durant le temps qu'elle a été a "nom de la compagnie pour laquelle je travaille".
Bref... C'est très difficile pour nous de la voir partir mais nous savons qu'elle sera capable de continuer son cheminement professionnel au sein de votre organisation.
Merci de votre temps Mme RH
Espérons que tout fonctionne !
En passant. Si vous entendez dire qu'elle veut retourner à "nom de la ville où je travaille actuellement" à un certain moment donné... Svp dites un bon mot pour "nom de la compagnie pour laquelle je travaille" ;-)
Merci encore pour votre temps
VP
Mais tsé, dans la vie, quand quelque chose te dégoute tant que t'en as physiquement mal au cœur ? T'as pas trop le goût d'en parler.
Je pourrais raconter que j'ai donné ma démission hier a mon patron.
Mais je sais que je l'ai fait pour les mauvaises raison, pour le fuir (M. Eiffel, pas mon patron évidemment) alors j'ai pas trop envie de m'aventurer sur le sujet tout de suite.
Je pourrais raconter que depuis quelques semaines, je dois prendre des Gravols pour être capable de m'endormir le soir.
Mais c'est pas super glorieux, donc passons.
Je pourrais raconter que j'ai passé une entrevue pour la job PARFAITE lundi.
Mais comme j'attends encore des nouvelles, j'ai peur que si j'en parle, ça ne marchera pas.
Alors on écrit quoi quand on a besoin d'écrire mais qu'on ne sait pas quoi raconter ?
Et bien j'ai trouvé : voici la lettre de recommandation que mon patron a envoyé à la RH de la compagnie avec laquelle j'ai eu mon entrevue :
Bonjour Mme RH,
Dernière minute m'a donné sa démission hier pour des raisons personnelles.
Elle m'a fait part de son intention de partir pour "nom de la ville" et de travailler pour "nom de la compagnie où j'ai postulé".
Je voudrais simplement prendre quelques secondes de votre temps et recommander Dernière minute pour le poste pour lequel elle a postulé.
J'ai rarement eu la chance de rencontrer quelqu'un avec autant de potentiel durant ma carrière.
Je la recommanderais n'importe quand à n'importe qui.
Elle est responsable, très intelligente, a une incroyable facilité à communiquer avec les gens, est minutieuse, a une bonne compréhension des échéanciers et de la structure de production, ne laisse aucun problème non résolu derrière elle et fait des suivis journaliers impeccables.
Elle a aussi gagné la confiance de ses supérieurs du coté de la production sur tous les projets sur lesquels elle a été impliquée durant le temps qu'elle a été a "nom de la compagnie pour laquelle je travaille".
Bref... C'est très difficile pour nous de la voir partir mais nous savons qu'elle sera capable de continuer son cheminement professionnel au sein de votre organisation.
Merci de votre temps Mme RH
Espérons que tout fonctionne !
En passant. Si vous entendez dire qu'elle veut retourner à "nom de la ville où je travaille actuellement" à un certain moment donné... Svp dites un bon mot pour "nom de la compagnie pour laquelle je travaille" ;-)
Merci encore pour votre temps
VP
mardi 25 janvier 2011
Pourquoi...
Pourquoi est-ce que quand j'ai enfin l'impression de faire un pas en avant faut toujours que j'en refasse 3 en arrière la minute suivante ?
Ça me tanne, c'est fou...
Ça fait un mois là. Criss, get over it Dernière minute !
Ça me tanne, c'est fou...
Ça fait un mois là. Criss, get over it Dernière minute !
lundi 17 janvier 2011
T'es vraiment a la dernière minute quand... (2)
... ton passeport est expiré depuis le 17 janvier 2010, et que tu as eu 1 année complète pour le renouveler.
Mais évidemment, qu'est ce que tu fais le 17 janvier 2011 ? Tu prends ton après-midi off, tu vas te faire prendre en photo, et va attendre ta vie au bureau de Passeport Canada le plus près...
Mais techniquement, je suis pas si dernière minute, j'ai jusqu'à minuit ce soir pour le faire...
Laissez-moi vivre dans mon déni svp...
Mais évidemment, qu'est ce que tu fais le 17 janvier 2011 ? Tu prends ton après-midi off, tu vas te faire prendre en photo, et va attendre ta vie au bureau de Passeport Canada le plus près...
Mais techniquement, je suis pas si dernière minute, j'ai jusqu'à minuit ce soir pour le faire...
Laissez-moi vivre dans mon déni svp...
samedi 8 janvier 2011
J'aurais donc du...
... texter Miss P avant de rentrer ce soir...
Disons que... Miss P... et M. Frite...
Ben j'pense que je les ai dérangés...
Au moins j'ai rien vu...
J'espère juste que Mlle B (mon chat) a rien vu elle non plus... Des plans pour que ça lui revienne à l'esprit dans quelques années pis que ça me coûte des centaines de dollars en psychologue félin...
Hey boy...
Disons que... Miss P... et M. Frite...
Ben j'pense que je les ai dérangés...
Au moins j'ai rien vu...
J'espère juste que Mlle B (mon chat) a rien vu elle non plus... Des plans pour que ça lui revienne à l'esprit dans quelques années pis que ça me coûte des centaines de dollars en psychologue félin...
Hey boy...
jeudi 6 janvier 2011
Dans mon déni...
Dans mon déni, je n'évite pas son regard quand on se croise
Dans mon déni, il n'y a pas de silence entre nous deux
Dans mon déni, il n'y a pas de malaise quand nous sommes tous les deux dans la même pièce
Dans mon déni, je n'ai pas envie de le faire sourire
Dans mon déni, je n'ai pas envie de le faire rire
Dans mon déni, il ne me manque pas
Dans mon déni, je n'ai pas envie qu'il me touche
Dans mon déni, je n'ai pas envie qu'il me prenne dans ses bras
Dans mon déni, en silence, je n'espère plus rien de lui
Dans mon déni, il trouve ça plus difficile que moi
Dans mon déni Miss P croit que je vais bien
Dans mon déni, mon cœur n'a pas mal
Ca se fait, déménager dans son déni ?
Dans mon déni, il n'y a pas de silence entre nous deux
Dans mon déni, il n'y a pas de malaise quand nous sommes tous les deux dans la même pièce
Dans mon déni, je n'ai pas envie de le faire sourire
Dans mon déni, je n'ai pas envie de le faire rire
Dans mon déni, il ne me manque pas
Dans mon déni, je n'ai pas envie qu'il me touche
Dans mon déni, je n'ai pas envie qu'il me prenne dans ses bras
Dans mon déni, en silence, je n'espère plus rien de lui
Dans mon déni, il trouve ça plus difficile que moi
Dans mon déni Miss P croit que je vais bien
Dans mon déni, mon cœur n'a pas mal
Ca se fait, déménager dans son déni ?
lundi 3 janvier 2011
Bilan 2010
2010... Un grosse année je crois, avec le recul encore plus que j'aurais pensé...
C'est certain qu'ici il y a des choses que j'ai oublié, mais c'est le principal.
Janvier :
Je recommence a travailler le sourire au lèvres après mes vacances de Noël. Beaucoup de travail, a ce moment je suis encore assistante dans la boîte. J'attendais des nouvelles de mon patron pour une possible promotion, que j'ai eu a la fin du mois. Coté famille tout allait bien, cote amour aussi. Je travaillais encore les fins de semaine. Et c'est en janvier que j'ai acheté ma première voiture neuve (que j'adore encore aujourd'hui). Vers la fin du mois j'apprends aussi que je suis accusée de délit de fuite matériel (constat d'infraction d'environ 300$ + 9 points qui me pendent au nez) Honnêtement, je n'ai jamais été aussi stressée de toute ma vie. Se faire lire ses droits par un policier (aussi mignon soit-il) avant de se faire interroger... pire expérience de vie. J'ai passé l'année 2010 super stressée, en grande partie à cause de cette accusation.
Février :
Je commence dans mon nouveau poste de coordonatrice... et j'adore ! Autant je trouve ça difficile, je suis super motivée. J'ai tout à prouver, alors je commence à me donner à fond... Mes semaines de 70-80 heures commencent alors... Mais ça me va. N'ayant pas vraiment de maison, mon copain étant loin, la boîte est un peu devenue ma maison, ma famille. Et ça m'allait très bien. C'est aussi à ce moment que j'ai été en voyage avec M. Geek, voyage que j'avais gagné vers la fin de 2009. Direction les Jeux Olympiques de Vancouver (là ou j'ai eu le coup de foudre pour la ville, depuis ce temps je rêve d'y retourner). On a passé une belle fin de semaine, en amoureux, comme ça nous arrivait trop rarement.
Mars :
Travail travail travail ! Je n'ai pas de souvenir particulier de ce mois. Je travaille encore les weekend, je crois que je n'étais pas encore trop fatiguée de mes deux emplois.
Avril :
Euh... travail travail travail (bis) ? Je finis de payer ma voiture, une grande réussite pour moi, j'en étais super fière. Côté coeur, M. Geek et moi prenons la décision commune de nous séparer... On s'était pris pour acquis, et l'amour était moins fort je crois. Je me souviens de la discussion, que j'avais amorcé. Et on a pris la décision d'arrêter. Je me souviens très bien du lendemain matin... Même si c'était ce que je voulais, j'étais démolie. Quelques jours plus tard je demandais à M. Geek qu'on se donne une deuxième chance... et il refusait. Selon lui, avec la distance qui nous séparait, ça ne servait à rien. J'acceptais sa décision, mais avec beaucoup de colère, honnêtement. Je lui en voulais, selon moi une relation de 5 ans, ça méritait une deuxième chance. Finalement, après quelques jours il a finalement changé d'idée. On s'était dit qu'on allait essayer plus fort, ce qu'on a fait :)
Mai :
Au travail, je crois que je commence à sentir la fatigue accumulée, mais j'aime toujours autant ça. Par contre le weekend, j'ai de plus en plus de difficulté à récupérer, puisque je travaille aussi. Je me souviens des migraines que j'ai chaque samedi et dimanche... Mon corps me parle, et comme de raison, je refuse de l'écouter ! Et je rends visite à M. Geek, je lui fait la surprise. Je me souviens qu'on avait passé de beaux moments.
Juin :
Je suis épuiséee... et mon patron le voit bien. Il m'offre de prendre une semaine de vacances, que j'accepte. Je me souviens être partie en sachant que la personne qui allait me remplacer (ma supérieure immédiate) allait... comment dire... en chier. Pendant mon congé c'était bien, je suis allée voir M. Geek pour la semaine. Et puis je suis revenue travailler le vendredi, c'était la merde au bureau. Je me souviens de mon patron qui me prend dans ses bras a mon retour. J'avoue, c'était bon pour l'égo. Mauvais pour le reste, mais super pour l'égo. À la fin du mois je demande une augmentation, je n'en peux plus. Je l'obtiens, et ça me permet (enfin) de donner ma démission à mon emploi de fin de semaine.
Juillet :
Je finis mon premier projet en tant que coordo ! J'en commence un nouveau la semaine d'après, après quelques jours de congé. Et je commence à avoir ce que je n'avais pas eu depuis mes 16 ans : mes fins de semaines de congé. Un mot. M-A-G-I-Q-U-E.
Août :
Tout le monde commence à tomber en vacances au bureau... et les miennes sont à la fin du mois. Au début ça va, mais la dernière semaine... j'en peux officiellement plus. Il est temps que mon tour arrive. Je cours partout, comme une poule pas de tête, je prends tout en charge. Je pense que c'est à ce moment que je commence à en avoir marre des heures supplémentaires.
Septembre :
Après 2 supers semaines de vacances avec M. Geek, je retourne au bureau avec le sourire... et déchante en quelques heures à peine. Je frappe un mur. J'ai l'impression que rien n'a été fait pendant mon absence, je reviens dans un bordel le plus total, j'en veux aux gens qui n'ont pas assuré pendant que j'étais pas là. Je suis malheureuse, je n'en vois pas le bout. Ça se règle en partie quand je "bump" en bon québécois la chargée de projet. Je reprends un peu le contrôle du projet, on échange nos responsabilités, et je recommence un peu à respirer. C'est toujours aussi difficile, mais au moins j'ai la responsabilité de prendre les décisions, alors je n'ai plus à attendre (en vain) que les autres le fassent, c'est déjà ça...
Octobre :
Beaucoup de travail, de stress, et peu d'heures de sommeil. C'est ce dont je me souviens de mon mois d'octobre. Je me souviens aussi avoir commencé à profiter de mes weekends pour sortir, décompresser avec des amis... et de nature pas trop "sorteuse", je dois avouer que ça fait franchement du bien. Je vieillis d'une année, et je rencontre mes patrons pour une mise au point, parce que je n'en peux plus, j'ai besoin d'aide au travail. Je parle de mon poste (ils disent me considérer déjà comme chargée de projet, mais je veux le poste officiel), je demande une augmentation, je parle de mes heures en banque, etc...
Novembre :
Début du mois M. Geek prend la décision de me laisser. J'ai de la peine, beaucoup, mais contrairement à la dernière fois, je ne lui en veux aucunement. Je n'éprouve aucun sentiment de colère envers lui. Quelques jours plus tard, il me dit qu'il a fait une erreur, qu'il aimerait qu'on recommence... Mais moi, je refuse. Notre deuxième chance, on se l'est déjà donnée. Et même si je l'aime encore, un couple, ça ne doit pas être aussi fragile selon moi. Alors je commence à déplanifier ma vie. J'arrête mon processus d'achat de maison (j'allais déposer une offre d'achat dans les jours à venir). Je commence à aviser mes proches de notre séparation, ça devient de plus en plus concret. Je commence à mal dormir à ce moment-ci je crois.
On finit une 95% du projet pour la fin du mois, alors beaucoup de travail, comme d'habitude. Je passe en cours municipale pour mon accusation de délit de fuite, et je suis acquittée. Je me souviens de la sensation de "Oh mon Dieu je viens de perdre 100 livres de pression" et de mes épaules qui s'abaissent quand le verdict est tombé.
Je commence à fréquenter M. Eiffel à la fin du mois. Il me fait énormément de bien. Il est si attentionné, il me rend heureuse, honnêtement. Je me souviens avoir si bien dormi dans ses bras la première nuit ou j'ai été chez lui... je n'ai pas bougé, pas tourné, ne me suis pas réveillée en sursaut. Ça m'a fait un bien fou.
Décembre :
Je passe à un autre projet, vraiment moins gros que le dernier. Comme des vacances, mais en plus reposant (c'est ce que je m'amuse à dire à tout le monde). Je reparle à mes patrons de mes demandes, et presque tout est accepté, sauf le cas des heures en banques... et c'est à ce moment que je prends la décision de commencer à envoyer des CVs ailleurs. J'aime toujours la boîte, mais je me dis que je suis peut-être mieux de partir avant de commencer à les haïr justement...
Avec M. Eiffel ça se corse. Quelques problèmes pèsent au dessus de nos têtes, et je le sens qui commence à s'éloigner sans m'en parler. Et ça, ça me tue. Alors je lui demande de choisir : si c'est pour mal se terminer, aussi bien arrêter tout de suite. Et c'est ce qu'il choisit. Alors là, honnêtement, peine d'amour, mais une vraie. J'ai tant de peine. 2 peines d'amour en 2 mois, honnêtement, mon coeur le gère pas. Accumulé à la fatigue, au stress, aux migraines, aux insomnies des derniers mois... c'est juste trop là. J'ai envie de rien faire. J'ai envie de pleurer. La première semaine, j'arrive mal à cacher ma peine. Je vois le moins de gens possible. Je lui en veux, je m'en veux aussi. D'être tombée tête première si rapidement. De l'avoir aimé trop rapidement. De lui avoir fait confiance trop rapidement. Je me sens nulle, stupide, comme toutes celles que j'ai toujours jugé...
Je passe le 31 décembre dans ses bras, à mal dormir parce que j'ai la tête trop pleine, qui tourne tellement je suis énervée. Je suis bien avec lui, mais j'ai trop de peine. Je suis jalouse, je crois qu'il a rencontré quelqu'un d'autre et qu'il refuse de me le dire. Je n'aime pas ce que je deviens. Je pars chez moi le 1er janvier au midi et pleure toutes les larmes de mon corps. Je n'en peux plus... Je dois me détacher... Alors je me fais la promesse que ce sont les dernières que je verse pour au moins le mois de janvier. Alors pour retrouver le sourire, je commence par le fainter. C'est déjà ça... Alors quand les larmes me montent aux yeux... je souris. Ça a l'air con, mais pour moi ça fonctionne :)
Alors voilà ou j'en suis. J'ai mal, mais j'ai retrouvé là force de faire semblant que tout va bien, au moins. Je me dis que c'est un pas dans la bonne direction. Je sais qu'un matin, je vais me lever en souriant et que ce ne sera pas forcé.
Et puis je viens tout juste d'emménager avec Miss P dans notre nouvel appart pour les 7 prochains mois. On prendra soin l'une de l'autre, je le sais. Elle ose pas encore, mais je sais qu'elle me fera parler quand je serai prête. Et j'imagine que ça me fera du bien, quand le temps sera venu.
Et au final, je me dis que 2011 peut pas être pire que 2010 pour le moment...
C'est certain qu'ici il y a des choses que j'ai oublié, mais c'est le principal.
Janvier :
Je recommence a travailler le sourire au lèvres après mes vacances de Noël. Beaucoup de travail, a ce moment je suis encore assistante dans la boîte. J'attendais des nouvelles de mon patron pour une possible promotion, que j'ai eu a la fin du mois. Coté famille tout allait bien, cote amour aussi. Je travaillais encore les fins de semaine. Et c'est en janvier que j'ai acheté ma première voiture neuve (que j'adore encore aujourd'hui). Vers la fin du mois j'apprends aussi que je suis accusée de délit de fuite matériel (constat d'infraction d'environ 300$ + 9 points qui me pendent au nez) Honnêtement, je n'ai jamais été aussi stressée de toute ma vie. Se faire lire ses droits par un policier (aussi mignon soit-il) avant de se faire interroger... pire expérience de vie. J'ai passé l'année 2010 super stressée, en grande partie à cause de cette accusation.
Février :
Je commence dans mon nouveau poste de coordonatrice... et j'adore ! Autant je trouve ça difficile, je suis super motivée. J'ai tout à prouver, alors je commence à me donner à fond... Mes semaines de 70-80 heures commencent alors... Mais ça me va. N'ayant pas vraiment de maison, mon copain étant loin, la boîte est un peu devenue ma maison, ma famille. Et ça m'allait très bien. C'est aussi à ce moment que j'ai été en voyage avec M. Geek, voyage que j'avais gagné vers la fin de 2009. Direction les Jeux Olympiques de Vancouver (là ou j'ai eu le coup de foudre pour la ville, depuis ce temps je rêve d'y retourner). On a passé une belle fin de semaine, en amoureux, comme ça nous arrivait trop rarement.
Mars :
Travail travail travail ! Je n'ai pas de souvenir particulier de ce mois. Je travaille encore les weekend, je crois que je n'étais pas encore trop fatiguée de mes deux emplois.
Avril :
Euh... travail travail travail (bis) ? Je finis de payer ma voiture, une grande réussite pour moi, j'en étais super fière. Côté coeur, M. Geek et moi prenons la décision commune de nous séparer... On s'était pris pour acquis, et l'amour était moins fort je crois. Je me souviens de la discussion, que j'avais amorcé. Et on a pris la décision d'arrêter. Je me souviens très bien du lendemain matin... Même si c'était ce que je voulais, j'étais démolie. Quelques jours plus tard je demandais à M. Geek qu'on se donne une deuxième chance... et il refusait. Selon lui, avec la distance qui nous séparait, ça ne servait à rien. J'acceptais sa décision, mais avec beaucoup de colère, honnêtement. Je lui en voulais, selon moi une relation de 5 ans, ça méritait une deuxième chance. Finalement, après quelques jours il a finalement changé d'idée. On s'était dit qu'on allait essayer plus fort, ce qu'on a fait :)
Mai :
Au travail, je crois que je commence à sentir la fatigue accumulée, mais j'aime toujours autant ça. Par contre le weekend, j'ai de plus en plus de difficulté à récupérer, puisque je travaille aussi. Je me souviens des migraines que j'ai chaque samedi et dimanche... Mon corps me parle, et comme de raison, je refuse de l'écouter ! Et je rends visite à M. Geek, je lui fait la surprise. Je me souviens qu'on avait passé de beaux moments.
Juin :
Je suis épuiséee... et mon patron le voit bien. Il m'offre de prendre une semaine de vacances, que j'accepte. Je me souviens être partie en sachant que la personne qui allait me remplacer (ma supérieure immédiate) allait... comment dire... en chier. Pendant mon congé c'était bien, je suis allée voir M. Geek pour la semaine. Et puis je suis revenue travailler le vendredi, c'était la merde au bureau. Je me souviens de mon patron qui me prend dans ses bras a mon retour. J'avoue, c'était bon pour l'égo. Mauvais pour le reste, mais super pour l'égo. À la fin du mois je demande une augmentation, je n'en peux plus. Je l'obtiens, et ça me permet (enfin) de donner ma démission à mon emploi de fin de semaine.
Juillet :
Je finis mon premier projet en tant que coordo ! J'en commence un nouveau la semaine d'après, après quelques jours de congé. Et je commence à avoir ce que je n'avais pas eu depuis mes 16 ans : mes fins de semaines de congé. Un mot. M-A-G-I-Q-U-E.
Août :
Tout le monde commence à tomber en vacances au bureau... et les miennes sont à la fin du mois. Au début ça va, mais la dernière semaine... j'en peux officiellement plus. Il est temps que mon tour arrive. Je cours partout, comme une poule pas de tête, je prends tout en charge. Je pense que c'est à ce moment que je commence à en avoir marre des heures supplémentaires.
Septembre :
Après 2 supers semaines de vacances avec M. Geek, je retourne au bureau avec le sourire... et déchante en quelques heures à peine. Je frappe un mur. J'ai l'impression que rien n'a été fait pendant mon absence, je reviens dans un bordel le plus total, j'en veux aux gens qui n'ont pas assuré pendant que j'étais pas là. Je suis malheureuse, je n'en vois pas le bout. Ça se règle en partie quand je "bump" en bon québécois la chargée de projet. Je reprends un peu le contrôle du projet, on échange nos responsabilités, et je recommence un peu à respirer. C'est toujours aussi difficile, mais au moins j'ai la responsabilité de prendre les décisions, alors je n'ai plus à attendre (en vain) que les autres le fassent, c'est déjà ça...
Octobre :
Beaucoup de travail, de stress, et peu d'heures de sommeil. C'est ce dont je me souviens de mon mois d'octobre. Je me souviens aussi avoir commencé à profiter de mes weekends pour sortir, décompresser avec des amis... et de nature pas trop "sorteuse", je dois avouer que ça fait franchement du bien. Je vieillis d'une année, et je rencontre mes patrons pour une mise au point, parce que je n'en peux plus, j'ai besoin d'aide au travail. Je parle de mon poste (ils disent me considérer déjà comme chargée de projet, mais je veux le poste officiel), je demande une augmentation, je parle de mes heures en banque, etc...
Novembre :
Début du mois M. Geek prend la décision de me laisser. J'ai de la peine, beaucoup, mais contrairement à la dernière fois, je ne lui en veux aucunement. Je n'éprouve aucun sentiment de colère envers lui. Quelques jours plus tard, il me dit qu'il a fait une erreur, qu'il aimerait qu'on recommence... Mais moi, je refuse. Notre deuxième chance, on se l'est déjà donnée. Et même si je l'aime encore, un couple, ça ne doit pas être aussi fragile selon moi. Alors je commence à déplanifier ma vie. J'arrête mon processus d'achat de maison (j'allais déposer une offre d'achat dans les jours à venir). Je commence à aviser mes proches de notre séparation, ça devient de plus en plus concret. Je commence à mal dormir à ce moment-ci je crois.
On finit une 95% du projet pour la fin du mois, alors beaucoup de travail, comme d'habitude. Je passe en cours municipale pour mon accusation de délit de fuite, et je suis acquittée. Je me souviens de la sensation de "Oh mon Dieu je viens de perdre 100 livres de pression" et de mes épaules qui s'abaissent quand le verdict est tombé.
Je commence à fréquenter M. Eiffel à la fin du mois. Il me fait énormément de bien. Il est si attentionné, il me rend heureuse, honnêtement. Je me souviens avoir si bien dormi dans ses bras la première nuit ou j'ai été chez lui... je n'ai pas bougé, pas tourné, ne me suis pas réveillée en sursaut. Ça m'a fait un bien fou.
Décembre :
Je passe à un autre projet, vraiment moins gros que le dernier. Comme des vacances, mais en plus reposant (c'est ce que je m'amuse à dire à tout le monde). Je reparle à mes patrons de mes demandes, et presque tout est accepté, sauf le cas des heures en banques... et c'est à ce moment que je prends la décision de commencer à envoyer des CVs ailleurs. J'aime toujours la boîte, mais je me dis que je suis peut-être mieux de partir avant de commencer à les haïr justement...
Avec M. Eiffel ça se corse. Quelques problèmes pèsent au dessus de nos têtes, et je le sens qui commence à s'éloigner sans m'en parler. Et ça, ça me tue. Alors je lui demande de choisir : si c'est pour mal se terminer, aussi bien arrêter tout de suite. Et c'est ce qu'il choisit. Alors là, honnêtement, peine d'amour, mais une vraie. J'ai tant de peine. 2 peines d'amour en 2 mois, honnêtement, mon coeur le gère pas. Accumulé à la fatigue, au stress, aux migraines, aux insomnies des derniers mois... c'est juste trop là. J'ai envie de rien faire. J'ai envie de pleurer. La première semaine, j'arrive mal à cacher ma peine. Je vois le moins de gens possible. Je lui en veux, je m'en veux aussi. D'être tombée tête première si rapidement. De l'avoir aimé trop rapidement. De lui avoir fait confiance trop rapidement. Je me sens nulle, stupide, comme toutes celles que j'ai toujours jugé...
Je passe le 31 décembre dans ses bras, à mal dormir parce que j'ai la tête trop pleine, qui tourne tellement je suis énervée. Je suis bien avec lui, mais j'ai trop de peine. Je suis jalouse, je crois qu'il a rencontré quelqu'un d'autre et qu'il refuse de me le dire. Je n'aime pas ce que je deviens. Je pars chez moi le 1er janvier au midi et pleure toutes les larmes de mon corps. Je n'en peux plus... Je dois me détacher... Alors je me fais la promesse que ce sont les dernières que je verse pour au moins le mois de janvier. Alors pour retrouver le sourire, je commence par le fainter. C'est déjà ça... Alors quand les larmes me montent aux yeux... je souris. Ça a l'air con, mais pour moi ça fonctionne :)
Alors voilà ou j'en suis. J'ai mal, mais j'ai retrouvé là force de faire semblant que tout va bien, au moins. Je me dis que c'est un pas dans la bonne direction. Je sais qu'un matin, je vais me lever en souriant et que ce ne sera pas forcé.
Et puis je viens tout juste d'emménager avec Miss P dans notre nouvel appart pour les 7 prochains mois. On prendra soin l'une de l'autre, je le sais. Elle ose pas encore, mais je sais qu'elle me fera parler quand je serai prête. Et j'imagine que ça me fera du bien, quand le temps sera venu.
Et au final, je me dis que 2011 peut pas être pire que 2010 pour le moment...
samedi 1 janvier 2011
Thank God...
... 2010 is finally over !
Je ferai un bilan de mon année plus tard, si le coeur m'en dit.
Pour le moment, objectif 2011 : plus de larmes. J'en peux officiellement plus. Au moins pour janvier... Plus une seule larme. J'en fait ma résolution.
Alors party de famille ce soir. J'ai de la peine, j'en ai pas envie. Mais bon, il faut que je commence à avancer. Alors première étape avant de retrouver le sourire, c'est de le faker.
Donc !
Just put my pretty convincing brave face on.
Faisait trop longtemps à mon gout que je l'avais pas vu :)
Je ferai un bilan de mon année plus tard, si le coeur m'en dit.
Pour le moment, objectif 2011 : plus de larmes. J'en peux officiellement plus. Au moins pour janvier... Plus une seule larme. J'en fait ma résolution.
Alors party de famille ce soir. J'ai de la peine, j'en ai pas envie. Mais bon, il faut que je commence à avancer. Alors première étape avant de retrouver le sourire, c'est de le faker.
Donc !
Just put my pretty convincing brave face on.
Faisait trop longtemps à mon gout que je l'avais pas vu :)
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